23/11/2007

LES SOLUTIONS POUR LUTTER CONTRE LE STRESS

Y-a-t-il une solution ?Il est préférable de s'adapter à la situation le plus vite possible (dans la mesure du possible !) afin d'éviter de sombrer dans la phase d'épuisement. Il faut admettre la maladie, sa propre colère, et celle de la famille face à l'injustice de la maladie « pourquoi nous ? »En cas de rechute (suite à une visite à l'hôpital, à l'arrivée de l'adolescence etc...) il est conseillé de se replonger dans la lecture de la documentation sur le diabète afin de tenter de maîtriser la source du problème.A défaut de s'en débarrasser et pour éviter de sombrer dans le "stress pathologique" il faut apprendre à gérer son "stress". Car si l'on considère que le contexte « stresseur » est non aménageable, la solution passe par sa propre maîtrise des situations stressantes.Pour cela il faut : - dire ce que l'on ressent (par exemple lors d'un contrôle à l'hôpital si l'on se sent juger voir culpabiliser... lors de l'établissement du PAI si l'on est impressionner par le nombre de personnes présentes « je fais de mon mieux » « c'est difficile »« « je suis impressionnée, il y a beaucoup de monde à cette réunion »Si l'on essaie de cacher ses émotions il s'en suit une dissonance émotionnelle entre ce que l'on ressent et ce que l'on montre.- dire sa colère :L'accumulation d'émotions même de faible intensité est mauvaise pour l'organisme. Il faut les évacuer.Pour purger l'émotion vous pouvez écrire sur une feuille de papier chaque jour entre 15 et 30 mn par jour, tous les jours, toujours la même durée (faire sonner un réveil)... Arrêter quand l'alarme sonne même si vous avez encore beaucoup de choses à « dire ». Vous l'écrirez le lendemain. Vous apprendrez ainsi à maîtriser vos émotions au lieu d'être envahi par elles.NE PAS RELIRE, déchirer ou enfermer ce que vous avez écrit dans une enveloppe.- S'entraîner au contrôle de ses émotions :Au cours de la journée repousser les idées noires au moment où l'on va se mettre à écrire pour apprendre à maîtriser ses émotions. « J'y penserai plus tard ».Apprendre à maîtriser son anxiété et sa colère permet d'aborder les problèmes avec le maximum de lucidité, de mobiliser toute son énergie au traitement de la situation et ainsi de la dominer.Il faut interdire à la maladie de prendre notre vie, lui accorder des « créneaux » que l'on choisis.- Se donner le droit à l'erreur et savoir réparer :Il arrive à chacun de nous de commettre une erreur (se tromper de dose, ou d'insuline... oublier une injection ou le lecteur de glycémie lorsqu'on s'absente de la maison...). Nul n'est infaillible. Il faut savoir se pardonner ses erreurs, ses oublis.Puis réparer : re-sucrer si l'enfant est en hypo, ajuster la dose d'insuline s'il est en hyper... sans dramatiser l'incident.

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