23/11/2007

DIADIET des patients diabétiques à l'assaut du royaume des dunes

L'association, DIADIET (diabète et diététique), créée par le Dr Said BEKKA, endocrinologue-diabétologue à Chartres, accompagne chaque jour des personnes diabétiques sur des projets sportifs (encadrés par des médecins et infirmières) pour montrer aux personnes diabétiques que le sport n'est pas incompatible avec leur pathologie.Ensemble, ils ont déjà fait un couru le Marathon de New-Yorkfait un raid au pôle Nord (80 km de randonnée sur la banquise par –38°)gravi le Kilimandjarofait la traversée de la Manche à la nage (13° sans combinaison)participé à une étape du Tour de France (150 km, 3 cols dont le Col du Ventoux !)pédalé sur la Muraille de Chine (220 km en 5 jours)...Cette année ils ont participé au Marathon des Sables, la course la plus difficile au monde ! Qu'est ce que le marathon des sables ?2000 participants. Sept jours de course, six étapes à franchir, 250 kilomètres à traverser en autosuffisance alimentaire c'est-à-dire courir avec un sac de plus de douze kilos, ce qui n'est évidemment pas donné à tout le monde et pour ajouter au reste, les températures parfois extrêmes qui peuvent atteindre jusqu'à 49°C. Il est évident que la préparation est essentielle, patients et soignants de l'association DIADIET se sont entraînés tant individuellement que collectivement pendant de longs mois pour ce qui fut un incroyable effort de volonté. Soins des pieds, contrôle glycémique, alimentation... autant de défis à relever sur le terrain.http://www.marathondessables.com/fr/html/saharanews/saharanews_83fr.« L'impossible existe seulement jusqu'à ce que l'on trouve une manière de le rendre possible ».L'aventure est une notion qui se décline à l'infini. C'est d'abord un état d'esprit qui prend naissance dans les rêves les plus enfouis. Mais ces rêves, les nouveaux aventuriers mêmes diabétiques, eux, ils les réalisent... ou du moins ils les tentent.

CONSEILS pour aider l’entourage (le conjoint, la fratrie, les grands-parents) à gérer son propre stress :

Parler de ses émotions, de ses peurs mais aussi savoir écouterNe pas tenter de rassurer l'autre , rassurer ajoute encore à son inquiétude ! Il faut écouter.Reformuler c'est à dire reprendre les émotions de l'autre : « tu as du avoir peur » « comme tu as du être inquiète »Interroger pour amener l'autre à se confierEt enfin confirmer : « je te comprends » « tu as raison »- Leur donner la possibilité de dire leur colère sans pour autant nourrir leur colère (l'accumulation d'émotions même de faible intensité est mauvaise)- Savoir positiver : Il faut s'efforcer d'établir un bilan équilibré en repérant non seulement les points négatifs mais aussi les points positifs. Cette tournure d'esprit s'applique à soi en priorité mais doit aussi profiter aux autres, reconnaître leurs efforts, s'attacher à leurs progrès, savoir les complimenter... -Il faut s'efforcer de relativiser la maladie :N'oublions pas les familles qui doivent affronter des maladies plus graves ou plus difficiles à gérer que le diabète. -Donner des consignes précises (sur le traitement, sur ce qu'il convient de faire en cas d'hypo sévère ou d'hyper...)Il faut vivre et s'épanouir pour rester performant dans notre rôle de parents (de frère, de sœur ou de grand-parent...). Trouver la méthode la mieux adapté à sa personnalité pour lutter contre le stress : yoga, relaxation, méditation, natation, massages, sophrologie, psychothérapie...[/g[/size]]

LES SOLUTIONS POUR LUTTER CONTRE LE STRESS

Y-a-t-il une solution ?Il est préférable de s'adapter à la situation le plus vite possible (dans la mesure du possible !) afin d'éviter de sombrer dans la phase d'épuisement. Il faut admettre la maladie, sa propre colère, et celle de la famille face à l'injustice de la maladie « pourquoi nous ? »En cas de rechute (suite à une visite à l'hôpital, à l'arrivée de l'adolescence etc...) il est conseillé de se replonger dans la lecture de la documentation sur le diabète afin de tenter de maîtriser la source du problème.A défaut de s'en débarrasser et pour éviter de sombrer dans le "stress pathologique" il faut apprendre à gérer son "stress". Car si l'on considère que le contexte « stresseur » est non aménageable, la solution passe par sa propre maîtrise des situations stressantes.Pour cela il faut : - dire ce que l'on ressent (par exemple lors d'un contrôle à l'hôpital si l'on se sent juger voir culpabiliser... lors de l'établissement du PAI si l'on est impressionner par le nombre de personnes présentes « je fais de mon mieux » « c'est difficile »« « je suis impressionnée, il y a beaucoup de monde à cette réunion »Si l'on essaie de cacher ses émotions il s'en suit une dissonance émotionnelle entre ce que l'on ressent et ce que l'on montre.- dire sa colère :L'accumulation d'émotions même de faible intensité est mauvaise pour l'organisme. Il faut les évacuer.Pour purger l'émotion vous pouvez écrire sur une feuille de papier chaque jour entre 15 et 30 mn par jour, tous les jours, toujours la même durée (faire sonner un réveil)... Arrêter quand l'alarme sonne même si vous avez encore beaucoup de choses à « dire ». Vous l'écrirez le lendemain. Vous apprendrez ainsi à maîtriser vos émotions au lieu d'être envahi par elles.NE PAS RELIRE, déchirer ou enfermer ce que vous avez écrit dans une enveloppe.- S'entraîner au contrôle de ses émotions :Au cours de la journée repousser les idées noires au moment où l'on va se mettre à écrire pour apprendre à maîtriser ses émotions. « J'y penserai plus tard ».Apprendre à maîtriser son anxiété et sa colère permet d'aborder les problèmes avec le maximum de lucidité, de mobiliser toute son énergie au traitement de la situation et ainsi de la dominer.Il faut interdire à la maladie de prendre notre vie, lui accorder des « créneaux » que l'on choisis.- Se donner le droit à l'erreur et savoir réparer :Il arrive à chacun de nous de commettre une erreur (se tromper de dose, ou d'insuline... oublier une injection ou le lecteur de glycémie lorsqu'on s'absente de la maison...). Nul n'est infaillible. Il faut savoir se pardonner ses erreurs, ses oublis.Puis réparer : re-sucrer si l'enfant est en hypo, ajuster la dose d'insuline s'il est en hyper... sans dramatiser l'incident.

LE STRESS

Le stress est un processus d'adaptation à une « agression »qui entraîne un processus physiologique qui permet d'affronter des situations particulières et inconnues. C'est donc un processus POSITIF qui permet de trouver une solution, pour prendre les décisions appropriées.Il passe par trois stades : l'alerte, l'adaptation et enfin l'apprentissage mais si le stress dure trop longtemps, si on ne trouve pas de réponse adapté au problème alors de physiologique le stress devient pathologique.-L'alerte :Lors de l'annonce du diabète par exemple, mais aussi lors des premières hypoglycémies (quand on ne reconnaît pas les symptômes qu'on nous a annoncé à l'hôpital par exemples) le stress entraîne un stimulus (comme la douleur lorsque l'on se brûle) au système émotionnel (système de survie) qui entraîne une réaction physiologique : l'anxiété (qui provoque des réactions pour « faire face »)La résistance :mobilisation de toutes nos ressources (endorphines)Il faut s'adapter rapidement à cette nouvelle situation, apprendre à faire les injections, comprendre le fonctionnement de la maladie... On a pas le choix, il faut faire face.- L'épuisement :Si l'adaptation est trop longue, la dépense d'énergie est trop importante et nous ressentons alors un sentiments d'épuisement (fatigue, colère, dépression...) qui entraîne une sorte de paralysie. On ne peut plus réagir, on préfère l'évitement, la fuite.Autres symptômes : migraines, mal au dos, insomnie, douleurs d'estomac, rythme respiratoire accéléré, contractions musculaires, courbatures au niveau du cou, crampesC'est un cercle vicieux car le repli sur soi, la morosité, l'irritabilité sont autant de ferments à la dégradation relationnelle qui ensemencent en retour le stress...La tentative de résolution des difficultés et du mal-être liés au stress par l'adoption de comportements addictifs (tabagisme, alcoolisme, boulimie, hyperactivité...) est une mauvaise solution car à moyen terme, les conséquences physiques de ces attitudes ne peuvent que générer à leur tour de l'inquiétude (risques de cancer, infarctus,...).

RANDONNEE ET DIABETE

http://randonnee.diabete.free.frhttp://membres.lycos.fr/diabetemontagne/Pourquoi ? - RASSURER ceux qui commencent ou recommencent la pratique de la randonnée - ECHANGER autrement avec lemilieu médical - ASSOCIER l'entourage - PARTAGER ses expériences entre diabétiques et amis - FAVORISER les échanges culturels - "DEDRAMATISER" la pratique d'une activité sportiveN'oubliez pas d'emporter: - des bonnes chaussures - des vetements chauds et légers - des vêtements de pluieLe mot du diabétologue- Avant de partir, baissez votre dose d'insuline- N'oubliez pas dans votre sac à dos : les collations en glucide (à prendre régulièrement), un resucrage adapté à chacun (sucre, jus de fruit, boisson sucrée, etc...)Un pique nique qui comporte suffisamment de glucides, de l'eau pour s'hydrater, votre lecteur de glycémie (protégé des intempéries) pour vous contrôler régulièrement, vos insulines, du glucagen.

PLONGEE SOUS MARINE

Une envie d'aller plonger au bout du monde ?...Vous vous dites non je ne peux pas...je suis diabetique.Et bien c'est faux,vous pouvez maintenant faire de la plongée sous marine,il est vrai que cela nous était interdit avant mais il y a eu un retour en arriere grace à un diabetologue, le professeur LORMEAU, qui travaille à l'hopital Jean Verdier à Bondy.Bien sûr il y a tout un protocol à respecter mais c'est possible.C'est beau quand même pour tout les adeptes!Voila un petit liens qui explique tout cela tres bien : http://www.diabeteplongee.com/

TIERS TEMPS AUX EXAMEN

Source :http://diabetique.skyblog.com/Là ya no problème,c'est pas parce qu'on est diabétique qu'on peut pas faire la fête!!!! C'est sûr il y a un peu plus de contraintes mais c'est gérable. Surtout si vous avez des amis qui connaîssent bien le problème et qui vous soutiennent. Donc à vous les sorties!!Pour les sorties en boite,il faut prévoir que vous allez bouger, et donc anticiper en baissant considérablement les doses. Si vous avez une lente du style lantus,et que vous faites les doses le soir, décalez au maximum votre injection, si vous avez une pompe baisser le DB de 50°/Si c'est chez des potes ou chez vous c'est encore plus simple, vous adaptez vos doses en fonction de ce que vous mangez et de ce que vous faites = faut voir si c'est une soirée dvd ou une soirée danse toute la nuit (faites un dextro dans la nuit, en fonction de votre taux, vous improvisez : si vous êtes un peu bas vous mangez une cochonnerie comme il y en a plein lors de ces soirées et si vous êtes trop haut vous vous éclatez sur la piste de danse et votre taux de sucre va dégringoler !) Si vous avez une insuline de style lantus, décalez un peu votre injection (sans y penser toute la soirée,vous êtes là pour vous éclatez pas pour pensez à votre santé!!!Laissez vos remarques,conseils,questions et suggestions Qui dit été, dit fiesta et donc alcool... si vous souhaitez boire un peu d'alcool (attention l'abus d'alcool est dangereux pour la santé!!!) sachez que votre equilibre glycemique va en prendre un coup...Il est tout d'abord utile de rappeler que la consommation de boissons alcoolisées en dehors des repas favorise les hypoglycémies et les rend plus sévères (l'alcool empêche le foie de fabriquer du sucre en réponse à l'hypoglycémie). Par contre, la consommation d'un peu d'alcool dans le cadre d'un repas ne modifie pas la glycémie postprandiale.Pourquoi l'alcool favorise l'hypo?Votre foie emmagasine des sucres sous forme de glycogène. Normalement, lorsque la glycémie descend trop, le foie intervient et convertit le glycogène en glucose et libère ce dernier dans le sang. Cependant, parce que l'alcool est une toxine, le foie veut l'éliminer du sang rapidement. Il lui donne la priorité de transformation. Le glucose habituellement libéré est donc « emprisonné » dans le foie. Cela peut alors affecter le contrôle de la glycémie.Sachez qu'un autre risque de la consommation d'alcool peut être une hypoglycémie retardée. Par exemple, si vous ne mangez pas assez pendant que vous buvez, l'hypoglycémie peut se déclencher jusqu'à 36 heures plus tard...Mais lors d'une fête on fait comment? Et bien,tout simplement il faut eviter d'être à jeun, manger n'importe quoi, même si c'est sucré (vous prevoirez cet aliment sucré dans votre dose d'insuline) et puis faites une dextro, ainsi vous pourrez voir comment evolue votre glycemie : si elle est en chute libre faites vous plaisir manger ou buvez un truc bien sucré mais non alcoolisé pour eviter les degats, s vous êtes trop haut, as de soucis un petit tour sur le dance floor devrait tout arranger.Pour certains l'alcool provoque une hyper pourquoi et comment faire?L'hyper peut avoir plusieurs raisons: Soit vous avez fait une hypo que vous n'avez pas ressentit avec l'euphorie provoquée par l'alcool.Soit,vous n'avez pas fait une dose assez importante pour gerer le sucre que vous avez ingeré.En effet, lors de ces fêtes on mange beaucoup de cochonneries, et puis n'oubliez pas que certaines boissons alcoolisées sont très sucré (style cocktail...).Soit, vous faites partie des personnes pour qui une quantité même faible de boissons alcoolisées peut conduire à élever certaines graisses normalement présentes dans le sang (triglycérides).Il faut vous contrôler plus souvent (sans faire que ca, profitez quand même de votre soirée!!). Si vous ne decelez pas d'hypos, mais que vous êtes en hyper, il faut augmenter un peu les doses d'insuline (pas trop quand même pour ne pas vous retrouver en hypo non plus!!).Et si rien ne marche, il ne reste plus qu'à vous limiter un peu, tout en vous faisant plaisir quand même!!!Quelques conseils utiles de "diabete quebec":• Boire lentement; • Faire des glycémies plus souvent. Ne pas oublier celle du coucher; • Prendre une collation supplémentaire au coucher, au besoin; • Éviter l'alcool avant, pendant et après une activité physique; Dernier conseil et non des moindres,ne faites pas d'abus d'alcool,cela vaut pour les diabetiques et les non diabetiques,mais en etant diabetique il faut encore faire plus attention.Car on ne le repetera jamais assez :"l'abus d'alcool est dangereux pour la santé

L'ALCOOL

Source :http://diabetique.skyblog.com/Là ya no problème,c'est pas parce qu'on est diabétique qu'on peut pas faire la fête!!!! C'est sûr il y a un peu plus de contraintes mais c'est gérable. Surtout si vous avez des amis qui connaîssent bien le problème et qui vous soutiennent. Donc à vous les sorties!!Pour les sorties en boite,il faut prévoir que vous allez bouger, et donc anticiper en baissant considérablement les doses. Si vous avez une lente du style lantus,et que vous faites les doses le soir, décalez au maximum votre injection, si vous avez une pompe baisser le DB de 50°/Si c'est chez des potes ou chez vous c'est encore plus simple, vous adaptez vos doses en fonction de ce que vous mangez et de ce que vous faites = faut voir si c'est une soirée dvd ou une soirée danse toute la nuit (faites un dextro dans la nuit, en fonction de votre taux, vous improvisez : si vous êtes un peu bas vous mangez une cochonnerie comme il y en a plein lors de ces soirées et si vous êtes trop haut vous vous éclatez sur la piste de danse et votre taux de sucre va dégringoler !) Si vous avez une insuline de style lantus, décalez un peu votre injection (sans y penser toute la soirée,vous êtes là pour vous éclatez pas pour pensez à votre santé!!!Laissez vos remarques,conseils,questions et suggestions Qui dit été, dit fiesta et donc alcool... si vous souhaitez boire un peu d'alcool (attention l'abus d'alcool est dangereux pour la santé!!!) sachez que votre equilibre glycemique va en prendre un coup...Il est tout d'abord utile de rappeler que la consommation de boissons alcoolisées en dehors des repas favorise les hypoglycémies et les rend plus sévères (l'alcool empêche le foie de fabriquer du sucre en réponse à l'hypoglycémie). Par contre, la consommation d'un peu d'alcool dans le cadre d'un repas ne modifie pas la glycémie postprandiale.Pourquoi l'alcool favorise l'hypo?Votre foie emmagasine des sucres sous forme de glycogène. Normalement, lorsque la glycémie descend trop, le foie intervient et convertit le glycogène en glucose et libère ce dernier dans le sang. Cependant, parce que l'alcool est une toxine, le foie veut l'éliminer du sang rapidement. Il lui donne la priorité de transformation. Le glucose habituellement libéré est donc « emprisonné » dans le foie. Cela peut alors affecter le contrôle de la glycémie.Sachez qu'un autre risque de la consommation d'alcool peut être une hypoglycémie retardée. Par exemple, si vous ne mangez pas assez pendant que vous buvez, l'hypoglycémie peut se déclencher jusqu'à 36 heures plus tard...Mais lors d'une fête on fait comment? Et bien,tout simplement il faut eviter d'être à jeun, manger n'importe quoi, même si c'est sucré (vous prevoirez cet aliment sucré dans votre dose d'insuline) et puis faites une dextro, ainsi vous pourrez voir comment evolue votre glycemie : si elle est en chute libre faites vous plaisir manger ou buvez un truc bien sucré mais non alcoolisé pour eviter les degats, s vous êtes trop haut, as de soucis un petit tour sur le dance floor devrait tout arranger.Pour certains l'alcool provoque une hyper pourquoi et comment faire?L'hyper peut avoir plusieurs raisons: Soit vous avez fait une hypo que vous n'avez pas ressentit avec l'euphorie provoquée par l'alcool.Soit,vous n'avez pas fait une dose assez importante pour gerer le sucre que vous avez ingeré.En effet, lors de ces fêtes on mange beaucoup de cochonneries, et puis n'oubliez pas que certaines boissons alcoolisées sont très sucré (style cocktail...).Soit, vous faites partie des personnes pour qui une quantité même faible de boissons alcoolisées peut conduire à élever certaines graisses normalement présentes dans le sang (triglycérides).Il faut vous contrôler plus souvent (sans faire que ca, profitez quand même de votre soirée!!). Si vous ne decelez pas d'hypos, mais que vous êtes en hyper, il faut augmenter un peu les doses d'insuline (pas trop quand même pour ne pas vous retrouver en hypo non plus!!).Et si rien ne marche, il ne reste plus qu'à vous limiter un peu, tout en vous faisant plaisir quand même!!!Quelques conseils utiles de "diabete quebec":• Boire lentement; • Faire des glycémies plus souvent. Ne pas oublier celle du coucher; • Prendre une collation supplémentaire au coucher, au besoin; • Éviter l'alcool avant, pendant et après une activité physique; Dernier conseil et non des moindres,ne faites pas d'abus d'alcool,cela vaut pour les diabetiques et les non diabetiques,mais en etant diabetique il faut encore faire plus attention.Car on ne le repetera jamais assez :"l'abus d'alcool est dangereux pour la santé

LE GUARDIAN

Le guardian est un lecteur de glycémie en continue (minimed) qui ressemble assez à une pompe mais sans la tubulure car la sonde envoie les informations par infrarouge à une récepteur. On peut lire les glycémies sur le récepteur et le guardian effectue une mesure toutes les 5min. Certains services de diabetologie ont des GUARDIAN qu'ils proposent aux diabetiques pendant une ou plusieurs semaines pour comprendre les variations glycémiques (souvent proposer quand l'HG n'est pas cohérente par rapport aux glycémies mais pas uniquement). Il existe un systeme similaire plus ancien le holter mais dans ce cas les glycémies sont enregistrées mais pas lisible en temps réels. La mesure continue de la glycémie en temps réel a une efficacité clinique sur le taux d'hémoglobine glyquée (HbA1c) de patients présentant un diabète de type 1 mal équilibré, selon une étude publiée dans « Diabetes Care ». L'étude Guardcontrol a évalué l'intérêt du dispositif de mesure Guardian RT* de Medtronic. Cet appareil affiche la glycémie toutes les cinq minutes et émet une alarme lorsque le taux de glucose dépasse un seuil d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie préprogrammé par le médecin. "L'originalité de ce nouvel appareil est de permettre une lecture directe de sa glycémie, ce qui a une vertu pédagogique importante car cela permet au patient d'apprendre à se connaître, de prendre conscience, par exemple, de l'effet du grignotage ou de l'activité physique", estime le Dr Jean-Pierre Riveline, diabétologue du Centre Hospitalier Sud-Francilien de Corbeil-Essonnes (Essonne) et investigateur de l'étude, joint par l'APM. L'étude a été menée dans 7 pays (France, Allemagne, Suède, Slovénie, Israël, Italie et Royaume-Uni) auprès de 81 enfants et adolescents et 81 adultes sous insulinothérapie intensive mais présentant malgré cela un taux d'HbA1c supérieur ou égal à 8,1%. Les patients ont été répartis en trois groupes. Tous devaient réaliser des autocontrôles glycémiques à l'aide d'un lecteur traditionnel. Le groupe "continu" utilisait en plus le dispositif Guardian RT* 24h/24 7j/7, le groupe "intermittent" 3 jours une semaine sur deux et le groupe "contrôle" n'utilisait que l'appareil traditionnel.INFO :http://www.i-dietetique.com/?action=articles&page=diabete-la-mesure-continue-de-la-glycemie-en-temps-reel-efficace-sur-le-taux-d-hba1c&id=4387&fr=2 http://vadpodcast.podemus.com/2006/04/lecteurs-de-glycemie-en-continu/

LE SUCRE

Qui se sucre sur l'aspartame ?L'histoire de la communication sur l'aspartame est un vrai cas d'école. On ne sait pourquoi, dès l'origine, cette molécule a déchaîné les rumeurs les plus folles. Dernièrement, elle était, disait-on, « cancérigène ». En cause, l'exploitation des résultats de l'étude Ramazini qui a inquiété les consommateurs pendant plusieurs mois. Jusqu'à ce que les conclusions prétendent désamorcer la bombe : rien ne permet de démontrer que l'aspartame ait un effet cancérigène... Mais le mal est fait. Le doute a été semé. Délibérément ou non, les auteurs de l'étude ont fait en sorte que toutes les questions qu'ils se posaient fassent l'objet de communiqués dans les médias. Avec des conséquences désastreuses, non seulement pour les fabricants, les distributeurs et les consommateurs, mais aussi pour les agences d'évaluation. Car enfin, il s'agirait peut-être avant tout d'évaluer précisément le rapport risques/ bénéfices avant de clouer au pilori une molécule qui n'est en somme rien d'autre qu'un acide aminé. Soit le maillon le plus simple de la protéine, dont on a découvert par le plus grand des hasards le fort pouvoir sucrant. Rien de trafiqué ni de génétiquement modifié dans l'aspartame. Mais un moyen, pour cette majorité silencieuse de consommateurs qui ne peuvent se passer longtemps de leur soda préféré ou de leur sucre dans le café, de conserver le plaisir du goût sucré sans en payer la facture calorique. L'éthique la plus élémentaire consisterait à suivre une procédure stricte d'évaluation des résultats avant toute communication sur le risque étudié. On aimerait que des autorités compétentes puissent intervenir et garantir l'objectivité d'une telle communication, quels qu'en soient les résultats. Et quand, comme c'est le cas de l'aspartame, l'innocuité de la molécule est prouvée, éviter d'avoir instillé le doute dans l'esprit du public. Car on sait bien que la rumeur court toujours plus vite et plus durablement que son démenti ! Reste à se demander à qui profite l'idée fausse en ces temps de guerre économique.Nathalie Hutter-Lardeau, directrice d'Atlantic Santé www.atlantic-sante.comDangereux l'aspartame ? Elle court, elle court la rumeur sur les dangers de l'aspartame commercialisé sous le nom de Canderel en France et de Nutrasweet aux Etats-Unis. Cet édulcorant possède deux qualités : il a un pouvoir sucrant 200 fois supérieur au sucre avec un goût très proche de ce dernier et surtout son apport calorique est extrêmement faible. Il est donc utilisé abondamment soit directement par les consommateurs, soucieux de leur ligne, mais aussi dans les sodas « light ».L'aspartame est découvert en 1965, mais c'est en 1981 que la Food and Drug Administration (FDA- l'autorité sanitaire des Etats-Unis) autorise son usage comme additif alimentaire. En 1996 une étude (Olney et col. Journal of Neuropathology & Neurology 55,n° 11, 1115-1123, novembre 1996) émet l'hypothèse qu'une augmentation du nombre de tumeurs au cerveau serait liée à l'utilisation de l'édulcorant. En effet la dégradation des composés de l'aspartame produirait une substance cancérigène.Pour la FDA ce problème a déjà été évoqué avant la délivrance de l'autorisation de mise sur le marché. Après la parution de l'étude d'Olney, un examen des registres de l'Institut National du Cancer américain n'a pas permis de conclure à une association entre l'augmentation des cancers du cerveau et l'usage de l'édulcorant.Malgré ces mises au point, et d'autres recommandations favorables émisent par l'OMS et diverses sociétés savantes, les rumeurs de toxicité ressurgissent périodiquement notamment sur le Web. La polémique est relancée par le Sunday Express dans son édition du 9 janvier 2000. le journal évoque l'aspartame comme cause de cécité, de sclérose en plaque et de cancer du cerveau. Qui croire ?L'aspartame est composé de méthanol et de deux acides aminés, la phénylalanine et l'acide aspartique. Ces trois substances sont naturellement présentes dans certains aliments et en quantité plus importante que dans les doses usuellement ingérées d'aspartame.Il est néanmoins avéré que, sous l'effet de la chaleur l'aspartame se dégrade en dicétopipérazine qui, chauffée elle aussi, forme des produits cancérigènes. En dessous de 105° C la dégradation de l'aspartame est extrêmement faible et du coup le risque cancérigène le semble aussi.L'aspartame est toutefois contre-indiqué pour les personnes souffrant de phénylcétonurie, c'est à dire d'une incapacité à transformer la phénylalanine présente dans l'édulcorant. Cette rare maladie héréditaire est dépistée systématiquement et les produits contenant de l'aspartame mentionne la présence de l'acide aminé.Faut-il faire confiance à des rumeurs souvent invérifiable ? Ou bien croire en l'indépendance des autorités sanitaires mondiales et de différents pays ? Doit-on suspecter la main invisible des industriels toujours prompts à protéger ses intérêts financiers et pour cela prête à influencer les autorités sanitaires ? Cela c'est bien vu par le passé. En définitive, la question est : à qui faire confiance ? Et dans le doute l'abstention resterait-elle l'unique solution ... ?Thomas LevenLA RUMEUR... "UNE DROGUE ET UN POISON EN VENTE LIBRE!!!!"Le sucre blanc, raffiné, est responsable de nombreuses maladies physiques et mentales courantes. L'aspartame, sucre de substitution est un veritable poison. Changer une drogue pour un poison voila qui n'est pas banal dans le discours des médecins et dietéticiens. L'aspartame n'a jamais rien changé aux problèmes de surconsommation de sucres. Le sucre naturel comme la fructose ou la maltose sont nécessaires à l'organisme, mais les sucres raffinés sont toxiques parcequ'ils apportent des vitamines "vides", c'est à dire qu'ils nécessitent des minéraux et des vitamines pour compenser leur excès d'acidité et par conséquent les enlèvent à l'organisme provoquant des avitaminoses et une perte du calcium. Le sucre blanc raffiné est un facteur de détérioration dentaire, favorise les infeccions, l'obésité et augmente les risques de cancer et de maladies cardiovasculaires. L'aspartame, est un produit de synthèse découvert par hazard en 1965 par un chimiste du laboratoire Searle alors qu'il cherchait un médicament pour traiter les ulcères. L'aspartame une fois absorbé se transforme en vrais poisons, la phenilalanine, le metanol et la dicetopiperacine. La phenilalanine est un acide aminé situé dans le cerveau et son excès détruit la sérotonine provoquant des troubles émotionnels, dépression, perte de mémoire et destruction des neurones. la concentration de phenilalanine dans le placenta peut provoquer des cas d'aliénation mentale.(Dr Louis Elsas, professeur de pédiatrie) Le metanol se transforme dans l'organisme en acide formique qui est cancerigène.La dicetopiperacine provoque des tumeurs cérébrales et utérines. La dose toxique pour l'organisme est de 8mg par jour et une boisson "light" en contient 56mg c'est à dire 7 fois la dose toxique.Pour la petite histoire de l'aspartame il faut savoir qu'en 1965 le laboratoire Searle était en difficulté financière et que la FDA (administation de control sanitaire américaine) faisait des enquètes sur les méthodes d'expérimentation des médicaments. La famille Searle a finacé la campagne électorale de Donald Rumsfeld (encore lui!!!) à Chicago et lui confia le poste de Président directeur général. A la suite de quoi l'enquète de la FDA fut interrompue et l'aspartame mis sur le marché américain en 1974. Searle fut achetée en 1982 par Monsanto (encore lui!!) que nous connaissons bien pour sa fabrication d'OGM. Pour dépister les plus curieux le laboratoire changea de nom et devint NutraSweet. En 1988 l'aspartame a été autorisé en Europe sous le code E 951 dans la classification des additifs.LA RUMEUR (suite)...Les Dangers de l'AspartameUne communication de Jean HudonLe 28 août avait été décrété "Journée mondiale de sensibilisation aux méfaits de l'aspartame" par Betty Martini, la fondatrice du mouvement Mission Possible International qui fait campagne depuis des années pour faire connaître les graves méfaits pour la santé occasionnés par la consommation, le plus souvent à notre insu, d'un succédané artificiel du sucre appelé aspartame. La liste des problèmes de santé qu'il entraîne est ahurissante et le pire, c'est que l'aspartame se retrouve dans des milliers d'aliments transformés et de breuvages (près de 9000 selon Betty Martini, au minimum 3000 de l'aveu même de la FDA tel qu'on peut le constater sur http://vm.cfsan.fda.gov/~dms/eafus.html et même comme agent sucrant dans des vitamines et autres suppléments — sans que ça ne soit indiqué sur l'emballage ! — Certains ont même fait circuler des informations selon lesquelles l'aspartame est ajouté au sucre blanc et dans un tas de friandises dont le chocolat pour en augmenter le goût sucré et ainsi réduire les quantités de sucre entrant dans la recette et donc le coût de revient de l'aliment produit. Assez dément non quand on sait que l'aspartame est un puissant neurotoxique dont l'approbation en 1981 par la Food and Drug Administration (FDA) américaine pour l'alimentation humaine (et ensuite par « Santé et Bien-être Canada » et toutes les autres agences gouvernementales équivalentes dans les autres pays) s'est fait en dépit d'études démontrant ses effets néfastes et ultimement mortels. Et tenez-vous bien, il y a quelques années, la FDA a publié un rapport gardé confidentiel faisant état de plus de 10.000 plaintes déposées par des consommateurs énumérant plus de 92 symptômes liés à la consommation d'aspartame dont notamment les migraines, des difficultés d'élocution, une baisse marquée de l'acuité visuelle, le vertige, des difficultés à marcher, la précipitation de la maladie d'alzheimer, le lupus, la sclérose en plaque, la stérilité, des tumeurs dans le cerveau, les testicules, les ovaires, l'utérus et le pancréas, le diabète, l'impotence, les accès de rage, dépressions et tendances suicidaires et ultimement la mort.En dépit de son instabilité chimique puisque l'aspartame se décompose en méthanol (alcool de bois), en DKP (causant des tumeurs au cerveau) et en formaldéhyde lorsqu'exposé à des températures excédant 86 degrés Fahrenheit, la FDA a approuvé son usage dans la cuisson en 1993. Utilisé massivement dans tous les breuvages diètes (Coke Diète, Diète Pepsi, etc. ), il suffit dont que les bouteilles séjournent quelques heures dans un entrepôt ou un véhicule de transport non-réfrigéré et exposé au soleil et donc à des températures excédant 86 degrés Fahrenheit (ce qui est très fréquent en été), ou tout simplement dans un estomac humain, pour que l'aspartame qu'elles contiennent se transforme en un poison mortel qui agit insidieusement pour engendrer toute une flopée de symptômes et de maladies (on attribue même le fameux Syndrome de la Guerre du Golfe à la consommation par les G.I. américains de Coke Diète et Diète Pepsi entreposé pendant des semaines à la chaleur torride du désert saoudien) que jusqu'à tout récemment personne ne pensait à relier à la consommation d'aspartame... Maintenant, vous le savez...« Mais ça ne se peut pas » pensez-vous, « que la FDA approuve un tel poison. » Et bien justement, selon des informations recueillies par les activistes qui demandent qu'on bannisse à tout jamais ce produit sorti tout droit des cuisines de l'enfer, le comité chargé d'étudier les demandes d'approbation de nouveaux produits de la FDA s'est refusé pendant 16 ans à approuver ce produit en raison des études démontrant sa nocivité. Mais l'ancien président Ronald Reagan, un ami de la compagnie Searle qui a concocté l'aspartame (Searle a depuis été rachetée par Monsanto Chemical, la même multinationale qui "pousse" partout dans le monde la culture des dangereux aliments transgéniques), a mis à la porte de la FDA le commissaire en chef qui bloquait l'approbation de l'aspartame et nommé à sa place le Dr. Arthur Hull Hayes qui lui, n'a pas eu la moindre hésitation à imposer en 86 l'approbation de l'aspartame en dépit de l'opposition véhémente de tous les membres du Comité d'évaluation dont les recommandations ont pris le chemin de la poubelle. Peu après, ce triste personnage était engagé par la firme de relations publiques de Searle avec un salaire, affirme la rumeur, de 1 000 dollars US par jour...Quoiqu'il en soit :L'aspartame est une petite protéine qui donne un goût proche du sucre. Ce succédané apporte très peu de calories, car il en faut environ 200 fois moins pour donner un goût équivalent à celui du sucre. On recommande donc aux diabétiques d'utiliser ce substitut, afin de les aider à contrôler leur taux de sucre sanguin. Mais des chercheurs de l'Université Laval de Québec ont découvert que la consommation d'aspartame avant l'effort donne lieu aux mêmes variations de la glycémie que celle de sucre. Les chercheurs ont examiné dix diabétiques pendant une séance d'entraînement d'une heure à jeun ou précédée d'un repas sucré ou édulcoré. Bien que le repas sucré à l'aspartame contienne 20% de calories de moins, les deux repas ont induit un pic de glycémie identique. Par contre, les sujets qui étaient à jeun n'ont pas eu de variation importante de la glycémie. Il semblerait donc que l'aspartame imite tellement bien le sucre que le système qui contrôle la glycémie en tienne compte de la même manière. Il reste à voir si les autres édulcorants agissent à l'identique, ou si c'est une caractéristique spécifique à l'aspartame. Source: Université Laval

L'ASPARTAME

Qui se sucre sur l'aspartame ?L'histoire de la communication sur l'aspartame est un vrai cas d'école. On ne sait pourquoi, dès l'origine, cette molécule a déchaîné les rumeurs les plus folles. Dernièrement, elle était, disait-on, « cancérigène ». En cause, l'exploitation des résultats de l'étude Ramazini qui a inquiété les consommateurs pendant plusieurs mois. Jusqu'à ce que les conclusions prétendent désamorcer la bombe : rien ne permet de démontrer que l'aspartame ait un effet cancérigène... Mais le mal est fait. Le doute a été semé. Délibérément ou non, les auteurs de l'étude ont fait en sorte que toutes les questions qu'ils se posaient fassent l'objet de communiqués dans les médias. Avec des conséquences désastreuses, non seulement pour les fabricants, les distributeurs et les consommateurs, mais aussi pour les agences d'évaluation. Car enfin, il s'agirait peut-être avant tout d'évaluer précisément le rapport risques/ bénéfices avant de clouer au pilori une molécule qui n'est en somme rien d'autre qu'un acide aminé. Soit le maillon le plus simple de la protéine, dont on a découvert par le plus grand des hasards le fort pouvoir sucrant. Rien de trafiqué ni de génétiquement modifié dans l'aspartame. Mais un moyen, pour cette majorité silencieuse de consommateurs qui ne peuvent se passer longtemps de leur soda préféré ou de leur sucre dans le café, de conserver le plaisir du goût sucré sans en payer la facture calorique. L'éthique la plus élémentaire consisterait à suivre une procédure stricte d'évaluation des résultats avant toute communication sur le risque étudié. On aimerait que des autorités compétentes puissent intervenir et garantir l'objectivité d'une telle communication, quels qu'en soient les résultats. Et quand, comme c'est le cas de l'aspartame, l'innocuité de la molécule est prouvée, éviter d'avoir instillé le doute dans l'esprit du public. Car on sait bien que la rumeur court toujours plus vite et plus durablement que son démenti ! Reste à se demander à qui profite l'idée fausse en ces temps de guerre économique.Nathalie Hutter-Lardeau, directrice d'Atlantic Santé www.atlantic-sante.comDangereux l'aspartame ? Elle court, elle court la rumeur sur les dangers de l'aspartame commercialisé sous le nom de Canderel en France et de Nutrasweet aux Etats-Unis. Cet édulcorant possède deux qualités : il a un pouvoir sucrant 200 fois supérieur au sucre avec un goût très proche de ce dernier et surtout son apport calorique est extrêmement faible. Il est donc utilisé abondamment soit directement par les consommateurs, soucieux de leur ligne, mais aussi dans les sodas « light ».L'aspartame est découvert en 1965, mais c'est en 1981 que la Food and Drug Administration (FDA- l'autorité sanitaire des Etats-Unis) autorise son usage comme additif alimentaire. En 1996 une étude (Olney et col. Journal of Neuropathology & Neurology 55,n° 11, 1115-1123, novembre 1996) émet l'hypothèse qu'une augmentation du nombre de tumeurs au cerveau serait liée à l'utilisation de l'édulcorant. En effet la dégradation des composés de l'aspartame produirait une substance cancérigène.Pour la FDA ce problème a déjà été évoqué avant la délivrance de l'autorisation de mise sur le marché. Après la parution de l'étude d'Olney, un examen des registres de l'Institut National du Cancer américain n'a pas permis de conclure à une association entre l'augmentation des cancers du cerveau et l'usage de l'édulcorant.Malgré ces mises au point, et d'autres recommandations favorables émisent par l'OMS et diverses sociétés savantes, les rumeurs de toxicité ressurgissent périodiquement notamment sur le Web. La polémique est relancée par le Sunday Express dans son édition du 9 janvier 2000. le journal évoque l'aspartame comme cause de cécité, de sclérose en plaque et de cancer du cerveau. Qui croire ?L'aspartame est composé de méthanol et de deux acides aminés, la phénylalanine et l'acide aspartique. Ces trois substances sont naturellement présentes dans certains aliments et en quantité plus importante que dans les doses usuellement ingérées d'aspartame.Il est néanmoins avéré que, sous l'effet de la chaleur l'aspartame se dégrade en dicétopipérazine qui, chauffée elle aussi, forme des produits cancérigènes. En dessous de 105° C la dégradation de l'aspartame est extrêmement faible et du coup le risque cancérigène le semble aussi.L'aspartame est toutefois contre-indiqué pour les personnes souffrant de phénylcétonurie, c'est à dire d'une incapacité à transformer la phénylalanine présente dans l'édulcorant. Cette rare maladie héréditaire est dépistée systématiquement et les produits contenant de l'aspartame mentionne la présence de l'acide aminé.Faut-il faire confiance à des rumeurs souvent invérifiable ? Ou bien croire en l'indépendance des autorités sanitaires mondiales et de différents pays ? Doit-on suspecter la main invisible des industriels toujours prompts à protéger ses intérêts financiers et pour cela prête à influencer les autorités sanitaires ? Cela c'est bien vu par le passé. En définitive, la question est : à qui faire confiance ? Et dans le doute l'abstention resterait-elle l'unique solution ... ?Thomas LevenLA RUMEUR... "UNE DROGUE ET UN POISON EN VENTE LIBRE!!!!"Le sucre blanc, raffiné, est responsable de nombreuses maladies physiques et mentales courantes. L'aspartame, sucre de substitution est un veritable poison. Changer une drogue pour un poison voila qui n'est pas banal dans le discours des médecins et dietéticiens. L'aspartame n'a jamais rien changé aux problèmes de surconsommation de sucres. Le sucre naturel comme la fructose ou la maltose sont nécessaires à l'organisme, mais les sucres raffinés sont toxiques parcequ'ils apportent des vitamines "vides", c'est à dire qu'ils nécessitent des minéraux et des vitamines pour compenser leur excès d'acidité et par conséquent les enlèvent à l'organisme provoquant des avitaminoses et une perte du calcium. Le sucre blanc raffiné est un facteur de détérioration dentaire, favorise les infeccions, l'obésité et augmente les risques de cancer et de maladies cardiovasculaires. L'aspartame, est un produit de synthèse découvert par hazard en 1965 par un chimiste du laboratoire Searle alors qu'il cherchait un médicament pour traiter les ulcères. L'aspartame une fois absorbé se transforme en vrais poisons, la phenilalanine, le metanol et la dicetopiperacine. La phenilalanine est un acide aminé situé dans le cerveau et son excès détruit la sérotonine provoquant des troubles émotionnels, dépression, perte de mémoire et destruction des neurones. la concentration de phenilalanine dans le placenta peut provoquer des cas d'aliénation mentale.(Dr Louis Elsas, professeur de pédiatrie) Le metanol se transforme dans l'organisme en acide formique qui est cancerigène.La dicetopiperacine provoque des tumeurs cérébrales et utérines. La dose toxique pour l'organisme est de 8mg par jour et une boisson "light" en contient 56mg c'est à dire 7 fois la dose toxique.Pour la petite histoire de l'aspartame il faut savoir qu'en 1965 le laboratoire Searle était en difficulté financière et que la FDA (administation de control sanitaire américaine) faisait des enquètes sur les méthodes d'expérimentation des médicaments. La famille Searle a finacé la campagne électorale de Donald Rumsfeld (encore lui!!!) à Chicago et lui confia le poste de Président directeur général. A la suite de quoi l'enquète de la FDA fut interrompue et l'aspartame mis sur le marché américain en 1974. Searle fut achetée en 1982 par Monsanto (encore lui!!) que nous connaissons bien pour sa fabrication d'OGM. Pour dépister les plus curieux le laboratoire changea de nom et devint NutraSweet. En 1988 l'aspartame a été autorisé en Europe sous le code E 951 dans la classification des additifs.LA RUMEUR (suite)...Les Dangers de l'AspartameUne communication de Jean HudonLe 28 août avait été décrété "Journée mondiale de sensibilisation aux méfaits de l'aspartame" par Betty Martini, la fondatrice du mouvement Mission Possible International qui fait campagne depuis des années pour faire connaître les graves méfaits pour la santé occasionnés par la consommation, le plus souvent à notre insu, d'un succédané artificiel du sucre appelé aspartame. La liste des problèmes de santé qu'il entraîne est ahurissante et le pire, c'est que l'aspartame se retrouve dans des milliers d'aliments transformés et de breuvages (près de 9000 selon Betty Martini, au minimum 3000 de l'aveu même de la FDA tel qu'on peut le constater sur http://vm.cfsan.fda.gov/~dms/eafus.html et même comme agent sucrant dans des vitamines et autres suppléments — sans que ça ne soit indiqué sur l'emballage ! — Certains ont même fait circuler des informations selon lesquelles l'aspartame est ajouté au sucre blanc et dans un tas de friandises dont le chocolat pour en augmenter le goût sucré et ainsi réduire les quantités de sucre entrant dans la recette et donc le coût de revient de l'aliment produit. Assez dément non quand on sait que l'aspartame est un puissant neurotoxique dont l'approbation en 1981 par la Food and Drug Administration (FDA) américaine pour l'alimentation humaine (et ensuite par « Santé et Bien-être Canada » et toutes les autres agences gouvernementales équivalentes dans les autres pays) s'est fait en dépit d'études démontrant ses effets néfastes et ultimement mortels. Et tenez-vous bien, il y a quelques années, la FDA a publié un rapport gardé confidentiel faisant état de plus de 10.000 plaintes déposées par des consommateurs énumérant plus de 92 symptômes liés à la consommation d'aspartame dont notamment les migraines, des difficultés d'élocution, une baisse marquée de l'acuité visuelle, le vertige, des difficultés à marcher, la précipitation de la maladie d'alzheimer, le lupus, la sclérose en plaque, la stérilité, des tumeurs dans le cerveau, les testicules, les ovaires, l'utérus et le pancréas, le diabète, l'impotence, les accès de rage, dépressions et tendances suicidaires et ultimement la mort.En dépit de son instabilité chimique puisque l'aspartame se décompose en méthanol (alcool de bois), en DKP (causant des tumeurs au cerveau) et en formaldéhyde lorsqu'exposé à des températures excédant 86 degrés Fahrenheit, la FDA a approuvé son usage dans la cuisson en 1993. Utilisé massivement dans tous les breuvages diètes (Coke Diète, Diète Pepsi, etc. ), il suffit dont que les bouteilles séjournent quelques heures dans un entrepôt ou un véhicule de transport non-réfrigéré et exposé au soleil et donc à des températures excédant 86 degrés Fahrenheit (ce qui est très fréquent en été), ou tout simplement dans un estomac humain, pour que l'aspartame qu'elles contiennent se transforme en un poison mortel qui agit insidieusement pour engendrer toute une flopée de symptômes et de maladies (on attribue même le fameux Syndrome de la Guerre du Golfe à la consommation par les G.I. américains de Coke Diète et Diète Pepsi entreposé pendant des semaines à la chaleur torride du désert saoudien) que jusqu'à tout récemment personne ne pensait à relier à la consommation d'aspartame... Maintenant, vous le savez...« Mais ça ne se peut pas » pensez-vous, « que la FDA approuve un tel poison. » Et bien justement, selon des informations recueillies par les activistes qui demandent qu'on bannisse à tout jamais ce produit sorti tout droit des cuisines de l'enfer, le comité chargé d'étudier les demandes d'approbation de nouveaux produits de la FDA s'est refusé pendant 16 ans à approuver ce produit en raison des études démontrant sa nocivité. Mais l'ancien président Ronald Reagan, un ami de la compagnie Searle qui a concocté l'aspartame (Searle a depuis été rachetée par Monsanto Chemical, la même multinationale qui "pousse" partout dans le monde la culture des dangereux aliments transgéniques), a mis à la porte de la FDA le commissaire en chef qui bloquait l'approbation de l'aspartame et nommé à sa place le Dr. Arthur Hull Hayes qui lui, n'a pas eu la moindre hésitation à imposer en 86 l'approbation de l'aspartame en dépit de l'opposition véhémente de tous les membres du Comité d'évaluation dont les recommandations ont pris le chemin de la poubelle. Peu après, ce triste personnage était engagé par la firme de relations publiques de Searle avec un salaire, affirme la rumeur, de 1 000 dollars US par jour...Quoiqu'il en soit :L'aspartame est une petite protéine qui donne un goût proche du sucre. Ce succédané apporte très peu de calories, car il en faut environ 200 fois moins pour donner un goût équivalent à celui du sucre. On recommande donc aux diabétiques d'utiliser ce substitut, afin de les aider à contrôler leur taux de sucre sanguin. Mais des chercheurs de l'Université Laval de Québec ont découvert que la consommation d'aspartame avant l'effort donne lieu aux mêmes variations de la glycémie que celle de sucre. Les chercheurs ont examiné dix diabétiques pendant une séance d'entraînement d'une heure à jeun ou précédée d'un repas sucré ou édulcoré. Bien que le repas sucré à l'aspartame contienne 20% de calories de moins, les deux repas ont induit un pic de glycémie identique. Par contre, les sujets qui étaient à jeun n'ont pas eu de variation importante de la glycémie. Il semblerait donc que l'aspartame imite tellement bien le sucre que le système qui contrôle la glycémie en tienne compte de la même manière. Il reste à voir si les autres édulcorants agissent à l'identique, ou si c'est une caractéristique spécifique à l'aspartame. Source: Université Laval

L'INSULINE

La glycémie du sujet non diabétique est un paramètre extrêmement stable, quelles que soient les situations physiologiques (jeûne, état nourri, exercice ). Pourtant, les flux du glucose dans l'organisme sont très intenses au cours de la journée. En effet, le glucose, source énergétique fondamentale, inonde l'organisme lors des repas. Immédiatement, il est stocké dans le foie et dans les muscles. A l'opposé, à l'état de jeûne, c'est un flux inverse qui s'établit, par déstockage hépatique.Si la glycémie reste si stable malgré ces flux, c'est grâce à l'intervention de l'insuline (plus précisément du rapport insuline/glucagon ) qui commande le mouvement des flux avec précision. A l'état nourri, la sécrétion d'insuline s'élève, permettant le stockage du glucose dans le foie (60% ) et dans les muscles (40% ). A l'état de jeûne, la sécrétion d'insuline s'abaisse, ce qui entraîne le déstockage hépatique. A l'effort, la sécrétion d'insuline s'effondre, ce qui permet un largage encore plus important du glucose hépatique.Quelle que soit la situation physiologique, le cerveau satisfait directement son besoin en glucose dans le sang, sans intervention de l'insuline.La sécrétion d'insuline varie donc physiologiquement. Il existe une sécrétion basale permanente, qui persiste à distance des repas, lors du jeûne et lors de l'effort. Cette insuline "pour vivre " permet au glucose circulant d'être utilisé par les cellules, en particulier musculaires. Lors des repas, on observe un pic de sécrétion d'insuline. Ce pic permet au glucose absorbé d'être stocké par l'organisme.L'insulinothérapie fonctionnelle est un moyen de traitement optimisé du diabète de type 1, dont l'objectif est de reproduire le plus fidèlement possible les sécrétions physiologiques d'insuline.Ainsi, les besoins de base en insuline sont déterminés avec précision pour les différentes heures de la journée, au repos et à jeun. Ces besoins de base dépendent entre autres de la corpulence et de la sécrétion résiduelle du pancréas. Ils sont satisfaits, soit par le débit basal d'une pompe portable, soit par des injections d'insuline lente ou intermédiaire.Le besoin prandial en insuline dépend de l'heure du repas et de la quantité de glucides. Ainsi, à titre d'exemple, 2 unités d'insuline brève permettent d'utiliser 10 grammes de glucides au petit déjeuner. Ce besoin prandial est satisfait soit par les bolus d'une pompe portable, soit par des injections d'insuline brève (idéalement Humalog ou Novorapid ) pratiquées au début du repas.L'insulinothérapie fonctionnelle a donc pour ambition de suppléer parfaitement le déficit insulinique, tant à l'état de jeûne qu'à l'état nourri.Le diabète insulinodépendant est un diabète qui impose la mise sous insuline, car le pancréas ne sécrète plus assez de cette hormone. Ce diabète touche plus souvent les sujets jeunes. Il évolue régulièrement vers la disparition complète de la sécrétion d'insuline. Dans son apparition, il existe un facteur héréditaire, mais aussi des facteurs viraux et autoimmuns (destruction des îlots de Langerhans par les anticorps de l'organisme).Les circonstances de découverte sont souvent plus aiguës que pour un diabète non insulinodépendant. Ce peut être une déshydratation faisant suite à une polyurie-polydipsie (urines très abondantes et soif intense), ce peut être des troubles du comportements, un coma, parfois favorisés ou révélés par une infection intercurrente (grippe, gastro-entérite... ) : c'est les comas acido-cétosiques ou hyperosmolaire du diabétique.Le traitement consiste actuellement à compenser le manque d'insuline par une insuline injectable. Cette insuline peut être rapide, c'est à dire agir sur 2 à 3 heures, ou être lente et agir sur une journée et plus.Les injections peuvent se faire une (insuline lente), deux ou trois fois par jour (mélanges de rapides, lentes et semi-lentes). Le but est d'éviter les complications habituelles du diabète. Souvent, mais ce n'est pas une règle absolue, plus le sujet est jeune, plus les injections sont multiples, ceci permet d'ajuster les doses à son activité et d'obtenir une glycémie la plus régulière et la plus proche possible de la normale.Les variabilités de la glycémie sont très importantes à connaître pour éviter les accidents.L'effort fait baisser la glycémie, ainsi, en cas d'activité physique, le diabétique va devoir soit réduire ses doses d'insuline, soit prévoir un casse-croûte composer de sucres lents (pain, banane) à consommer avant l'effort. En cas de baisse de sucre, il devra prévoir un sucre d'absorption rapide (glucose, fruits, sucres en carré, gâteaux).La fièvre et les infections font monter la glycémie, ainsi que la sédentarité. Dans ce cas le diabète peut être amené à augmenter son insuline. Il a toujours intérêt à multiplier les doses d'insuline rapide dans la journée pour éviter un surdosage lors de la guérison. Les excès alimentaires font monter la glycémie, il faut les éviter. L'augmentation de l'insuline va bien sûr corriger la glycémie, mais au prix d'une prise de poids qui va amener d'autres problèmes. (risque cardio-vasculaire accru, problèmes lipidiques)Avec le temps, du fait de la disparition progressive des cellules des îlots de Langerhans, les dosages d'insuline vont augmenter pour arriver à un plateau qui correspond à l'épuisement du pancréas.L'activité physiqueElle introduit un bouleversement physiologique. Comme nous l'avons vu plus haut, le flux de glucose doit permettre d'alimenter rapidement les muscles en glucose grâce à un déstockage hépatique. Pour ce faire, la sécrétion d'insuline s'effondre, tout en restant positive, sans quoi l'entrée du glucose dans les cellules musculaires n'est plus possible. Bien entendu, l'aspiration musculaire du glucose ne doit pas abaisser la glycémie en dessous du niveau auquel le cerveau fonctionne, sans quoi des symptômes d'hypoglycémie apparaissent (rappelons que l'utilisation du glucose par le cerveau est indépendante de l'insuline ). Dernier élément en jeu: la durée de l'exercice. Initialement, le glucose est le substrat prépondérant ; par la suite, le muscle consomme aussi des graisses, ce qui diminue le besoin en glucose.L'insulinothérapie fonctionnelle adaptée au sport est-elle possible ?Plusieurs paramètres entrent en jeu à l'occasion de l'exercice : La durée de l'exercice : au départ, le besoin glucidique est plus élevé du fait de la consommation exclusive du glucose ; par la suite, le besoin glucidique est moins élevé en raison de la consommation parallèle des graisses.L'intensité de l'exercice : la puissance du travail musculaire augmente la consommation glucidique. Naturellement, le poids de l'individu intervient dans le calcul de ce paramètre.L'entraînement : le conditionnement musculaire améliore le rendement et limite le besoin glucidique.La complexité des paramètres en jeu rend impossible la formulation des adaptations thérapeutiques sous forme d'équations. Cependant, ce qui vient d'être vu permet d'expliquer les conseils aujourd'hui classiques en matière de sport et diabète:La réduction de l'insulinothérapie à l'occasion de l'exercice s'impose pour orienter le flux glucidique dans le sens du déstockage. Toutefois, le besoin en insuline n'est jamais nul, car l'insuline reste indispensable pour permettre l'entrée du glucose dans les cellules.L'apport en glucides est fonction de la puissance de l'exercice. Des tables donnent une indication de ce besoin horaire en fonction du type de sport et du poids du sujet. Elles doivent cependant être adaptées par chacun en fonction des résultats de l'autosurveillance glycémique régulière.Au cours de l'exercice, le besoin glucidique est plus élevé au cours de la première heure. Il diminue et se stabilise par la suite.Ces réflexions permettent de comprendre les adaptations de l'insulinothérapie et la nécessité des apports glucidiques réguliers à l'occasion du sport. Elles ne permettent cependant pas de fournir des indications chiffrées exactes sur ces adaptations. Seule la mise en pratique et les résultats empiriques des expériences personnelles permettent à chacun de les évaluer pas à pas.La plupart des insulines aujourd'hui disponibles sont produites par génie génétique ou par modification chimique de l'insuline de porc. Nous disposons de quatre types d'insuline, qui diffèrent par leur durée d'action après injection sous cutanée. Ces quatre types d'insuline sont toutes à base d'insuline "ordinaire": c'est l'adjonction d'une quantité variable de protamine ou de zinc qui leur confère leurs propriétés pharmaco cinétiques : (ces complexes forment des cristaux il est important, avant l'injection, de remettre en suspension ces cristaux, en agitant doucement l'ampoule ou le stylo injecteur.)• Insuline d'action rapide ("ordinaire"): délai d'action 30 minutes, durée d'action efficace 4 à 6 heures. C'est la seule insuline utilisable par voie IV, IM, ou par injection sous cutanée, ou intra péritonéale à la pompe.• Insuline d'action intermédiaire: délai d'action 90 minutes, durée d'action efficace 12 heures.• Insuline d'action biphasique, mélange en proportions variables d'insuline rapide, et d'action intermédiaire.• Insuline à longue durée d'action: délai d'action 2 à 3 heures, durée d'action 24 heures. Il importe de savoir:• que lorsque la glycémie de base est normale, une injection d'insuline ordinaire doit être faite environ trente minutes avant le repas;• que le délai entre l'injection et le pic d'insulinémie varie selon divers facteurs (concentration de l'insuline, importance de la dose administré, lieu d'injection). Il faut adopter la règle "un horaire, un site", qui permet au patient de bénéficier de caractéristiques pharmaco dynamiques stables pour un même horaire d'injection. Conservation: Un flacon ou une cartouche doit être conservé entre 2 et 8°C, mais peut se conserver sans risque plusieurs mois à 20°C. A 40°C, le délai maximum est de quinze jours. Il faut en tenir compte, et savoir changer la cartouche d'un stylo avant qu'elle soit vide, si on ne peut la conserver au froid. Il n'y a aucun problème pour préremplir les seringues d'un sujet sur plusieurs jours. Il ne faut pas oublier de remettre l'insuline en suspension avant d'injecter. Oui, sur les flacons, il est indiqué "conserver entre + 2 et + 8 degrés", mais ne suivez cette recommandation que pour les stocks. Le flacon dont vous vous servez quotidiennement doit être conservé à la température ordinaire, même en été. L'insuline ne voit pas ses qualités altérées par un stockage à température ordinaire avant plusieurs années. La température de l'insuline injectée ne doit pas être trop froide, car son profil d'action est altéré et c'est plus douloureux. Plus elle est froide, moins elle passe vite dans la circulation.Par contre si votre insuline a été mise par erreur dans le freezer ou le congélateur il faut la jeter. Elle a été fortement altérée. Le gel est très préjudiciable à l'insuline.Mélange: il faut ne mélanger que des insulines de même marque. On peut mélanger sans problème une insuline rapide et une insuline intermédiaire. Si l'on mélange une insuline rapide et une insuline de longue durée d'action, il faut injecter de suite, afin d'éviter que l'excès de zinc ne complexifie l'insuline rapide. Particularités des stylos Tous les stylos injecteurs sont équipés d'un système de préselection des doses, qui limite les risques d'erreur, et d'un système d'alarme au cas où le stylo ne contient plus assez d'insuline. Trois manipulations sont essentielles avec un stylo:• changer d'aiguille avant chaque injection• amorcer en faisant perler une goutte à l'extrêmité de la seringue, avant de sélectionner une dose (sinon on injecte de l'air et une dose moindre d'insuline)• bien remettre en suspension les insulines d'action intermédiaire avant d'injecter, en agitant le stylo équipé de sa cartouche.

HISTOIRE DU DIABETE

DE L'ANTIQUITE AU MOYEN AGEDepuis très longtemps, des hommes se sont penchés sur cette maladie étrange que l'on appelle " diabète "En Chine, des livres de médecine vieux de plus de 4000 ans décrivent des symptômes ressemblant de très près à ceux du diabète : une soif et des urines abondantes. Un papyrus égyptien, datant de 1500 ans avant JC, dit papyrus d'Eber (du nom de l'archéologue qui le découvrit) décrit ces mêmes symptômes. En Inde, vers 1500 avant JC, les médecins Susruta et Charaka étudient cette maladie, et découvrent qu'elle produit de l'urine " au goût de miel ", qui attire et charme les fourmis. C'est en Grèce que le nom de diabète est donné pour la première fois : diabetes, qui signifie " qui passe à travers ". Pour Arétée de Cappadoce (80-138 après JC), ce nom décrit le mécanisme du diabète : " les fluides ne restent pas dans le corps, qu'ils utilisent comme un canal à travers lequel ils peuvent passer ". Il s'agit en fait des conséquences, et non du mécanisme du diabète. Nous savons à l'heure actuelle que c'est l'hyperglycémie qui est la cause de l'urine abondante, qui à son tour entraîne une soif intense. Mais à cette époque, les causes du diabète sont encore mal connues : pour Arétée, il s'agit d'une maladie de l'estomac, alors que pour son compatriote Galien (129-01 après JC), c'est une maladie des reins. le médecin arabe Avicennes (980-1037) est un des premiers à décrire deux types de diabète différents, à parler de son association à la gangrène et à indiquer le goût sucré des urines. Il appelle cette maladie " aldulab ", qui signifie " roue à eau ". Moïse Maïmomide (1135-1204), médecin juif, natif d'Espagne mais ayant beaucoup vécu en Egypte, y rencontre de nombreux cas de diabète, et les recense dans le recueil AphorismesDE LA RENAISSANCE AU XIX SIECLEDe nombreux savants de la Renaissance se penchent sur cette maladieAprès Paracelse (1493-1541), médecin suisse, qui isole des urines des diabétiques un résidu à la forme de sel, Thomas Willis (1621-1675) indique que ce résidu a un goût sucré. Pour ces deux médecins, l'origine du diabète ne se situe plus dans les reins, comme le disait Galien, mais dans le sang. John Rollo (1750-1809) est le premier à avoir " soigné " un diabète et à avoir inventé l'auto-surveillance. En effet, le capitaine Mérédith, que Rollo avait connu à l'armée, présentant les symptômes du diabète, Rollo lui prescrivit un régime strict sans sucre, qui améliora nettement l'état de santé du capitaine. Ce dernier avait en outre comme consigne de noter ses symptômes, ses repas et l'évolution de sa maladie dans un carnet, qu'on appellerait aujourd'hui " carnet d'auto-surveillance ". Concernant le traitement du diabète, Appollinaire Bouchardat (1809-1886) suit les traces de Rollo en recherchant (et expérimentant) pendant de longues années le régime diététique le plus efficace face au diabète. Les résultats de toutes ses études sont présentés dans son ouvrage " De la glycosurie ou diabète sucré, son traitement hygiénique ", publié en 1875. Cependant, il se trompe lui aussi sur la cause du diabète, qu'il attribue à l'estomac. A la même époque, Claude Bernard (1813-1878) découvre le rôle du foie dans la fabrication de sucre par l'organisme à partir d'aliments même non sucrés. De cette découverte, il déduit que des urines sucrées sont dues à une fabrication de sucre trop importante par le foie... le diabète devient une maladie du foie. Le pancréas et l'insuline, quant à eux, sont très longtemps méconnus C'est seulement au XVIème siècle que le pancréas (qui signifie " tout en chair " en grec) est isolé des autres tissus, et décrit comme une " glande -coussin ", dont le but est de protéger l'estomac de chocs contre la colonne vertébrale. Le bavarois Johann Georg Wirsung (1600-1643) étudie ensuite de plus près ce pancréas, et identifie des canaux qui partent du pancréas pour arriver dans l'intestin. Ces canaux seront appelés plus tard " canaux de Wirsung ". Enfin, l'étude au microscope du pancréas par Paul Langerhans (1847-1888) lui fait découvrir des cellules particulières, disposées en amas dans le pancréas, et qu'on appellera plus tard les " îlots de Langerhans ".DU XIX SIECLE A 1925Fin XIXème, début XXème : la découverte de l'insulineC'est en 1890 que Minkowski et Van Mering identifient le rôle du pancréas dans le diabète, en pratiquant une ablation pancréatique sur un chien, qui se met alors à présenter tous les symptômes du diabète. Au début du XXème siècle, des chercheurs donnent le nom d'insuline à l'hormone secrétée par le pancréas. Des essais d'injection sont effectués, mais se soldent par de nombreux échecs dus aux effets secondaires de ces injections (inflammations, fièvres, abcès...) Il faut attendre 1921 pour que la découverte de l'insuline soit officiellement reconnue. Frederick Grant Banting, jeune chirurgien de l'Ontario, convainc le professeur Mc Leod, de Toronto, de lui fournir un laboratoire, un assistant et des chiens, afin d'isoler la substance sécrétée par le pancréas. Aidé de son assistant Bes, et du jeune professeur en biochimie Collip, ils réussissent à isoler massivement cette sécrétion. Après quelques essais infructueux, une injection réussie de cette sécrétion à un chien diabétique, Marjorie, diminue sa glycémie. Le 2 décembre 1921, Léonard Thomson, un jeune diabétique de 14 ans reçoit une injection d'insuline, qui lui permet de survivre. Ce n'est qu'un mois plus tard que l'équipe arrive à mettre au point une insuline suffisamment pure pour sauver réellement la vie du jeune homme. Le 12 décembre, leur découverte de l'insuline est communiquée à la Société Américaine de Physiologie. Suite à cette fabuleuse découverte, l'équipe se voit attribuer le prix Nobel de médecine en 1923. La découverte est alors confiée aux laboratoires pharmaceutiques : Eli Lilly, aux Etats Unis, est le 1er laboratoire au monde à produire de l'insuline industriellement (1923).DE 1925 A NOS JOURS...De 1925 à nos jours les recherches se dirigent vers une meilleure connaissance de l'insuline, et un meilleur confort de son administrationLes laboratoires produisent des insulines de plus en plus pures, puis des insulines de durée d'action plus longue, essentiellement à partir de pancréas de bœufs et de porcs. C'est en 1980 que l'insuline humaine produite par génie génétique est mise au point. Depuis 1985, des stylos injecteurs sont développés pour faciliter l'injection. L'auto surveillance glycémique, qui a commencé avec la surveillance urinaire, est pratiquée par des appareils de plus en plus sophistiqués (1er auto-piqueur en 1979). Le dosage de l'Hémoglobine glycosylée (HbA1c) est effectué pour la première fois en 1976. De nouvelles insulines, les analogues rapides de l'insuline humaine, sont découvertes dans les années 90, améliorant encore le confort du traitement. Les pompes à insuline portables et implantables apparaissent au début des années 1980, permettant d'injecter un débit continu d'insuline. Des molécules sont découvertes et utilisées dans le traitement oral du diabète non insulino-dépendant. Les premiers sont les sulfamides hypoglycémiants (1946) et les biguanides (1957). Viendront ensuite la metformine, les inhibiteurs des alpha glucosidases intestinales, les glinides et thiazolidinediones ou glitazones. Des greffes de pancréas sont effectuées depuis la fin des années 60, mais ne sont encore réalisables que chez un petit nombre de patients. La recherche continue dans de nombreux domaines, notamment la mesure de la glycémie (recherche d'un appareil non invasif de mesure de la glycémie, mesure de la glycémie en continu), les greffes de pancréas et le recours aux pancréas artificiels, les insulines par voie pulmonaire, etc....

LE COUPLE

Vivre avec un enfant malade, cela peut mobiliser une partie importante de son énergie. Il faut contrôler les symptômes, prévenir les problèmes, gérer les crises, tenir compte des régimes alimentaires, et mettre de l'énergie à faire face au risque d'isolement.Face à ce défi, certaines personnes réagiront en fuyant, d'autres s'impliqueront à des degrés divers auprès du malade. Quelques suggestions :Encouragez l'adhésion au traitement. Le traitement est souvent complexe. Plus il fait intrusion dans la vie du patient, plus il dure lontemps, plus l'adhésion au traitement sera problématique. L'entourage se retrouvent souvent avec une partie du fardeau,devoir motiver le malade, de lui rappeler1) l'existence du problème2) l'importance du problème,3) l'existence de solutions 4) la capacité qu'il a de contribuer à son propre bien-être.Faites de votre mieux mais ne vous demandez pas l'impossible.Donnez-vous d'abord un rôle réaliste. Vous ne pouvez pas avoir un contrôle absolu sur le comportement de l'enfant et il lui revient éventuellement la responsabilité (suivant son âge) de faire les choix qui augmentent les chances qu'il puisse mener une vie agréable. Vous ne pouvez que faire votre effort, pas le sien.Rappelez-vous que vous n'êtes pas responsable des choses sur lesquelles vous n'avez pas de contrôle. Vous n'avez donc pas à vous en sentir coupable. Vous pouvez faire tout ce qu'il est humainement possible de vous demander et ne pas réussir pleinement à influencer le comportement du malade. Ce n'est pas nécessairement parce que vous n'avez pas fait ce qu'il fallait faire. Rappelez-vous que vous avez fait de votre mieux, avec vos ressources et vos connaissances, dans le contexte de votre vie. Personne ne peut vous demander plus. Vous pouvez être fier de vos efforts, même s'ils n'amènent pas les résultats que vous auriez souhaités.Concentrez-vous sur ce qui est possible plutôt que de courir après l'idéal. Renoncez à vos désirs inaccesssibles d'être un modèle de générosité, de considération, de dignité, de courage et d'oubli de soi, renoncez à votre désir d'être la mère parfaiteN'exigez pas de vous de trouver une solution rapide à tous les problèmes. Renoncez à vos exigences de tout savoir, tout comprendre et tout prévoir. C'est impossible. Contentez-vous d'être un être humain qui fait de son mieux pour en aider un autre.Acceptez l'aide des gens de votre entourage. Facilitez lui l'accès à l'information sur la maladie et le traitement (associations, internet...) Mettez-le en contact avec des malades plus expérimentées. Allez chercher de l'information de qualité pour vous-mêmes et pour votre enfant.Adoptez une approche exempte de jugement et tolérante. Il est très important de pouvoir exprimer clairement et directement vos sentiments négatifs et votre point de vue plutôt que de les déguiser en accusations et en jugements absolus.Prenez toutefois soin de le faire en parlant de vous-mêmes et non en jugeant le malade. Si vous lui dites: "Tu n'arrêtes pas de tricher. Tu es vraiment un imbécile sans volonté!", il va se sentir accusé, blessé et se défendre, peut-être même exprimer son indépendance en trichant encore plus. Vous aurez sans doute plus de chance d'être écouté si vous dites plutôt "Je me sens mal à l'aise quand tu manges sans te préoccuper de ton régime. J'ai peur que ta santé en souffre. Je deviens tendu lorsque j'imagine que tu pourrais devenir plus malade et que je pourrais te perdre."Si vous avez un sentiment négatif à exprimer, faites-le donc en parlant de ce que vous vivez, de vos sentiments, et de la situation précise qui est reliée à ce sentiment.Apprenez à dire NONLes mères se sentent souvent à la merci de leur enfant, incapables de lui opposer un refus même s'il s'agit de demandes exagérées. Les besoins et les désirs de l'enfant entrent souvent en conflit avec ceux du soignant. Ce dernier est un être humain à part entière, avec ses droits et ses besoins, ,il peut être attentif à ce qu'exprime l'enfant et en tenir compte sans devenir servile et soumis. Le maintien de son estime de lui-même et de la qualité de la relation avec le malade en dépend. Il n'y a pas de limite à la tyranie que peut devenir le rôle de soignant si vous renoncez à votre capacité d'adopter un regard critique sur ce que vous avez à faire.Vous pouvez entre autre refuser ce que vous considérez comme nuisible pour la santé du malade, tels qu'acheter ou préparer certains aliments qu'il doit éviter.Parlez de vos désirs et de vos souhaits.Il est certainement plus constructif de dire ce que vous souhaiteriez pour l'avenir que de simplement vous plaindre de ce qui est arrivé dans le passé. En général, le fait de manifester ses désirs sous forme de suggestions rend plus facile de discuter vraiment du problème plutôt que de se quereller sans entrevoir de solutions.Rappelons toutefois qu'il ne s'agit pas de magie. Nous avons le droit de demander à quelqu'un de changer de comportement et l'autre a le droit de refuser de le faire. Rappelez-vous qu'il est le premier juge de ses comportements, de ses idées et de ses émotions, tout comme vous l'êtes des vôtres.Votre but n'est pas seulement de combattre la maladie. C'est aussi que vous ayez une vie aussi satisfaisante que possible l'un comme l'autre.Établissez des priorités. Reprenez contact avec le sens de ce que vous vivez. Renoncez à rendre le malade complètement et définitivement heureux. C'est impossible. Tout comme avant d'être malade, il aura à affronter des frustrations et des insatisfactions. Ses besoins ne peuvent pas être comblés instantanément.Vous pouvez faire de votre mieux pour l'encourager à adhérer au traitement et à prendre soin de lui-même. Aidez-le à avoir des attentes réalistes et à être prêt à persévérer même si les résultats obtenus ne sont pas aussi satisfaisants qu'il le souhaiterait. Mettez l'accent sur l'importance de persévérer dans ses efforts. Il s'agit plus d'un marathon que d'un sprint. Il importe qu'il trouve une façon de poursuivre les efforts à long terme.Aidez votre enfant à réfléchir aux problèmes plutôt que d'agir impulsivement. Prenez une distance émotionnelle des problèmes. Regardez-les de plus loin. Comparez-vous à d'autres personnes dans la même situation.Donnez-vous la permission de penser par vous-même. Vous n'êtes pas obligé d'être toujours en accord avec le malade. Servez d'exemple sous certains aspects.Vous pouvez choisir de lui donnez l'exemple en adoptant vous-même un régime de vie équilibré et un régime alimentaire sain. N'allez toutefois pas jusqu'à vous obliger à suivre un régime aussi sévère que le sien. Vous êtes deux personnes différentes. Vous avez le droit à votre propre vie.Remarquez ses succèsEncouragez-le en soulignant ses succès. Parlez-lui occasionnellement (pas nécessairement à chaque repas) que vous appréciez les efforts qu'il fait et que vous appréciez le fait que cela augmente les chances d'avoir une longue vie agréable.Favoriser le développement de son sentiment de responsabilité.Le plus tôt possible laissez le responsable de la gestion de sa vie en lui expliquant clairement les conséquences de certains choix. Vous ne pouvez que faire votre partie. Laissez-lui la responsabilité de faire la sienne. En cas de problèmes, recherchez sa collaboration pour trouver ce qui pourrait aider à ce que cela se passe mieux la prochaine fois.Apprenez à prendre soin de vous.Intéressez-vous à vous-même. Soyez attentif à vos besoins. Traitez-vous comme vous traiteriez un ami. Réservez-vous régulierement du temps pour le repos et les loisirs. Apprenez à reconnaître vos signaux d'alarme. Respectez vos limites. Lorsque vous considérez avoir fait ce que vous pouviez faire, donnez-vous la permission de détourner votre attention de la maladie. Intéressez-vous à autre chose. Donnez-vous la permission de vous retirer de l'environnement ou des contacts avec certaines personnes lorsque vous en ressentez le besoin. Apprenez à vous détendre.Renoncez à toujours contrôler vos sentiments. Vous êtes un être humain. Donnez-vous le droit d'être fatigué, ou malade. Prenez du temps pour vous-mêmes. Evaluez régulièrement votre intérêt, votre disponibilité et votre capacité d'aider. Exprimez vos sentiments à un confident. Cela vous aidera à mieux comprendre ce qui se passe en vous.Identifiez les situations stressantes (visite à l'hôpital, rendez-vous avec le corps enseignant...)Sachez quand et où vous êtes le plus susceptible d'avoir à fournir un effort et quand vous êtes le plus susceptible de ne pas être à votre meilleur. Source : http://www.psychologue.levillage.org/Demandez alors l'aide de l'entourage : l'idéale serait de pouvoir vous reposer sur votre conjoint.Car il est un probléme dont on parle peu, c'est la tension qui nait au sein d'un couple dont un enfant est atteint d'une maladie chronique. L'ambiance tendue à la maison est malheureusement le lot commun à beaucoup de familles ayant un enfant malade...Je fais partie d'une association de parents d'enfants diabétiques et je vois certains couples qui sont au bord de la rupture.Lorsqu'il rentre du travail le papa ne comprend ni l'angoisse de la maman ni le comportement de son enfant.... il a du mal a trouvé sa place... et parfois il s'en va. La vie de couple dans l'accompagnement d'un enfant malade en parle -t-on ? Que devient la vie sexuelle? Comment trouver l'envie, le désir de l'autre quand le cœur est envahie par la peur de l'avenir, la crainte permanente de l'hypo, l'angoisse lorsque l'enfant grandit et commence à prendre son autonomie...Souvent la maman ne désire qu'une épaule, que des bras où se réfugier. Ne plus bouger, ne plus penser. Pas la force de recevoir des caresses et encore moins d'en donner.Comment peut on imaginer qu'un couple puisse tenir sur des années sans rapports sexuels ou sur un manque de plaisir, d'envie ? Combien sont ils ceux qui se sont séparés après une longue route de souffrance...J'attends vos témoignages sur votre propre expérience et sur les éventuelles solutions que vous avez trouvées...

SE FAIRE PLAISIR

Se faire plaisir a longtemps été jugé comme un comportement quelque peu égoïste. Mais aujourd'hui, les thérapeutes, relayés par les médias, considèrent que c'est là, un des principaux outils permettant d'accéder au bonheur. Témoignage : A midi Cora n'a pas faim, je la force à manger un peu. Elle pleure, je crie, je m'en veux de m'énerver ainsi , je m'excuse auprès d'elle. C'est épuisant. On m'a conseillé d'aller m'aérer, de me faire du bien. Me faire du bien, me faire plaisir...En marchant dans la rue je tourne et retourne cette phrase... cela veut dire quoi... me faire plaisir... j'ai laissé ma fille à l'hôpital ! Je devrais être auprès d'elle, je n'ai envie que d'être auprès d'elle de la protéger encore et encore... et si elle avait besoin de moi, et si l'infirmière se trompe, et si, et si , et si... Elle n'a pourtant pas pleurer tout à l'heure lorsque je suis partie mais je culpabilise quand même...Ai-je vraiment le droit de me faire du bien alors que ma fille souffre, qu'elle est à l'hôpital ? D'où me vient cette idée que je n'en ai pas le droit ?D'où me vient cette honte, qui me culpabilise, d'être en bonne santé ? Elle souffre donc je dois souffrir aussi pour mieux l'aider, la comprendre . Cette pensée est inconciente mais bien ancrée !Bon, j'accepte pourtant de jouer le jeu que mon docteur m'a proposé, je dois trouver un moyen de me faire plaisir. Je n'ai envie de rien. En moi tout me semble éteint, fermé, anesthésié, sans vie. Mais sa voix résonne dans mon cœur, sa voix douce et ferme à la fois « tu m'appelles ce soir et tu me dis ce que tu as fait pour toi ».Je passe alors devant un salon de thé et une envie irrésistible de chocolat chaud m'envahit. Je pousse la porte , observe l'étalage de douceurs... lequel vais je choisir, je prends le temps de sentir celui qui me fait saliver le plus et je m'installe à une table. La vendeuse m'apporte un chocolat plein de mousse qui sent si bon mon enfance. A-t-elle sentie, compris que j'avais besoin de coucouning ? Elle est tout sourire, extrêmement attentive à mon bien être. Je me détends, je reconnecte avec moi, je respire, je me sens bien, je sens la vie qui re-circule... Impression de me réveiller d'un cauchemar. Oh ! Le goût de ce chocolat, de cet instant magique qui me réveille de mon somnambulisme.Je suis restée longtemps dans cette pâtisserie, prolongeant encore et encore ce moment de bien être. Puis j'ai marché dans les rues, acceptant le soleil, souriant aux passants. Oui, malgré la maladie de ma fille j'avais le droit au plaisir, oui la vie pouvait être bonne et cette joie paisible j'allais pouvoir la retransmettre à Coralie.De cette expérience que puis je en retenir, quelle leçon ? Je suis passée de sans vie à l'en-vie. Grâce à la force d'amour de ce médecin ami je me suis « orientée » vers la vie. Cet homme ne m'a jamais culpabilisée, jamais dit ce que je devais faire POUR Coralie mais il m'a conseillé sur ce que je pouvais faire POUR MOI.Se mettre en vie pour mettre en vie son enfant n'es ce pas là, peut-être, le rôle le plus important de la maman d'un enfant malade ?C'est lorsque l'on est en vie que l'on donne en-vie ?Apprendre à se reconnecter avec ses besoins, ses envies, essayer d'en satisfaire une. Se remettre en vie n'est-ce pas contagieux de bonne santé ?Marie

LE PERMIS DE CONDUIRE

DU NOUVEAU !!!La notion temporaire de 5 ans est supprimée! L'arrêté du 7 mai 1997 fixant la liste des incapacités physiques incompatibles avec l'obtention ou le maintien du permis de conduire ainsi que des affections susceptibles de donner lieu à la délivrance de permis de conduire de durée de validité limitée est abrogé. Il est remplacé par l'arrêté du 21 décembre 2005, publié au JO du 28 décembre 2005- Permis véhicules légers:6.2.3. Diabète traité par insuline (injection unique diurne ou multiple) (type 1 ou type 2). Cf. classe 1 et paragraphes 2.1 et 6.1. Avis spécialisé. Le médecin sera particulièrement visitant dons l'évaluation du risque hypoglycémique.Pour le diabète de type 1 ou type 2, avis ophtalmologique avec recherche de rétinopathie diabétique. Un certificat ophtalmo-logique détaillé sera remis au patient.fwww.legifrance.gouv.fr/ - Arrêté du 21 décembre 2005référence : NOR : EQUS0500620A) Maintenant, rien n'empêche juridiquement ou adminis-trativement un jeune diabétique d'obtenir un permis définitif. Mais, comme l'esprit des rédacteurs est de responsabiliser le patient et son médecin, en pratique, le jeune, après avoir déclaré son diabète restera soumis à un examen médical en vue de la délivrance ou du renouvellement de son permis. Il fournira un certificat médical de son médecin spécialiste, décrivant objectivement son état de santé et l'évaluation du risque hypoglycémique, ainsi qu'un certificat de son ophtalmologiste décrivant l'état du fond d'œil. Muni de ces informations le médecin assermenté de la commission du permis de conduire décidera au cas par cas de la délivrance du permis pour une durée provisoire ou permanente. (voir billetin AJD 4/2005)PERMIS DE CONDUIRE La déclaration du diabète est obligatoire au moment de l'inscription à l'examen du permis de conduire. La question "Etes-vous atteint de diabète ?" est explicitement posée sur le dossier de candidature destiné à la Préfecture de Police. Une fausse déclaration entraine la nullité du permis et engage la responsabilité civile et pénale. Une Commisssion Médicale convoque le candidat et fixe la durée de validité du permis de conduire - de 6 mois à 5 ans - en fonction de son état de santé. Elle le fait à chaque demande de renouvellement. Le patient verra ce médecin avec son carnet de traitement et les derniers courriers du diabétologue. Le médecin peut demander l'avis d'un expert - diabétologue.Ces visites médicales ne sont pas remboursées par la Sécurité Sociale. Le diabète insulino-dépendant : - permet d'obtenir les permis pour les véhicules légers (Groupe I) : moto (A) et auto (B). - ne permet pas d'obtenir les permis pour les véhicules du Groupe II : poids lourds (C), transports en commun (D), taxis et ambulances (F). Les questions que vous vous posez :source : http://diabete59.skyblog.comDevrai-je passer une visite médicale pour valider mon permis?Suite à la déclaration de votre diabète à la Préfecture, une commission médicale départementale déterminera la durée de validité de votre permis de conduire temporaire en fonction de votre état de santé. Cette durée varie de 6 mois jusqu'à 5 ans en fonction des cas.Dans tous les cas, il est très important de se présenter à cette visite médicale avec un certificat médical détaillé du diabétologue précisant si le diabète est correctement équilibré (dernier chiffre d'hémoglobine glyquée), l'existence ou non de complications, en particulier sur le plan oculaire, d'une hypertension artérielle bien contrôlée ou non, l'absence ou non d'hypoglycémie et enfin l'avis sur l'absence d'incompatibilité avec la conduite automobile.Cette législation vise les permis de conduire des véhicules légers (groupe 1 : permis A et B).Le permis sera renouvelé périodiquement, la commission médicale fixant la durée de validité à chaque renouvellement.Quelles sont les dispositions légales pour le permis de conduire poids lourds?En ce qui concerne tous les véhicules, lourds ou légers, du groupe II (permis C, D, E = poids lourds, transports en commun, taxis, ambulances, véhicules de ramassage scolaire), la compatibilité avec l'obtention du permis de conduire dépendra du type de diabète. Si vous êtes diabétique non insulino-dépendant,votre capacité à conduire des véhicules de ce groupe sera déterminée par la commission médicale. Là encore l'avis du diabétologue est très important. Si vous êtes diabétique insulino- dépendant, il y a incompatibilité avec le permis de conduire des véhicules du groupe Il.Que se passe t-il pour un diabétique qui a obtenu son permis de conduire avant de devenir diabétique?Dans ce dernier cas, le diabète étant survenu après l'obtention du permis, la déclaration auprès des services de la Préfecture de Police n'est plus obligatoire.En ce qui concerne les véhicules légers du groupe 1 (permis A, B) vous pourrez donc conserver le permis permanent que vous possédez, que vous soyez insulino ou non insulino-dépendant. Toutefois, si vous êtes soumis à une visite médicale auprès de la commission médicale départementale (suite par exemple à une infraction grave, une suspension du permis de conduire supérieure à 1 mois ou après un accident corporel de circulation routière), cette visite aura pour effet de transformer votre permis permanent en permis temporaire renouvelable périodiquement.En ce qui concerne les véhicules du groupe II, si vous êtes diabétique insulino-dépendant, ce permis ne pourra être maintenu. Si notamment vous exercez une profession nécessitant ce type de permis (chauffeur de poids lourds, ambulance, taxi, etc...) votre médecin du travail devra déclarer une inaptitude au poste de travail. Une compatibilité temporaire pourra être envisagée dans certains cas exceptionnels après avis du diabétologue pour permettre de trouver un reclassement éventuel à un autre poste de travail.Remarque importante:Que vous soyez diabétique insulino ou non insulino-dépendant, il est toujours vivement conseillé d'informer votre compagnie d'assurance de votre état diabétique. Dans le cas contraire, votre contrat d'assurance automobile pourrait être considéré comme juridiquement nul et les primes payées en pure perte. Vous pouvez faire cette déclaration par courrier recommandé[/c](garder un duplicata du courrier ainsi que le récépissé du recommandé). Dans la plupart des cas cela n'a aucune conséquence sur le contrat d'assurance en cours et notamment sur les primes à verser et cela vous garantit en cas de litige. En cas de problème, il faut savoir que de nombreuses compagnies d'assurance assurent actuellement les diabétiques sans surprime. Les renseignements à ce propos peuvent être obtenus auprès des associations de diabétiques.

VIE PROFESSIONNELLE

source : http://diabetique 59.skyblog.comL'EMBAUCHEJe dois me présenter prochainement pour un emploi dans une entreprise. Dois-je informer mon employeur de mon état diabétique ?Quel que soit l'emploi que vous occuperez dans l'entreprise, vous n'avez pas à informer l'employeur de votre maladie, que ce soit oralement ou sur un éventuel questionnaire d'embauche. Seul le médecin du travail de l'entreprise est habilité à juger de votre aptitude médicale au poste de travail envisagé. Si des questions médicales vous sont posées dans un questionnaire ou un dossier d'embauche, au milieu de questions administratives, vous n'êtes en aucun cas tenu de déclarer ce qui pourrait être préjudiciable à votre embauche, particulièrement des informations concernant votre état de santé qui pourraient être lues par du personnel administratif ou autre personne non soumise au secret professionnel.Un employeur d'une entreprise privée peut-il refuser de m'embaucher en raison de mon diabète?Si dans le secteur privé un employeur peut refuser d'embaucher un diabétique pour un emploi précis, il ne peut invoquer l'état de santé pour motiver son refus d'embauche. De même lors de la vie professionnelle, un licenciement fondé sur des discriminations dont une personne pourrait être l'objet en raison de son état diabétique est considéré comme nul au regard de la loi, ce qui permet la réintégration du salarié et l'attribution éventuelle de dommages et intérêts. Seul le médecin du travail peut émettre légalement un avis d'inaptitude pour raison médicale.Un diabétique peut-il être embauché dans la fonction publique? Les textes législatifs actuels permettent l'accès théorique sans problème à la fonction publique pour les diabétiques. Il faut savoir néanmoins que l'intégration est soumise à l'approbation d'un Comité Médical. Si un refus d'embauche est prononcé en raison d'une déclaration d'inaptitude par le Comité Médical à un poste de travail donné, il ne faut pas hésiter à faire appel et, par l'intermédiaire du médecin traitant et du diabétologue,demander le motif exact du refus d'embauche, le contester s'il y a lieu. L'avis du spécialiste diabétologue est toujours très utile.Quel est le rôle du médecin du travail? Comme toute personne exerçant une activité professionnelle, le diabétique sera vu par un médecin du travail lors d'une visite médicale d'embauche puis lors d'une visite annuelle systématique. Ces visites médicales, à la charge de l'employeur, sont effectuées dans le service médical de l'entreprise pour les entreprises suffisamment grandes ou dans des services inter-entreprises.Lors de ces visites, le médecin du travail détermine l'aptitude médicale à un poste de travail donné (et non une aptitude globale au travail) et il remplit à cet effet une fiche d'aptitude. Celle-ci ne comporte que des renseignements administratifs et la décision du médecin du travail quant à l'aptitude.Les raisons médicales de contre-indications éventuelles ne doivent pas être mentionnées, en raison du secret médical et de l'application du code de déontologie, dont l'importance est ici essentielle. Comme tout médecin, le médecin du travail est tenu au secret professionnel. Son fichier médical doit être obligatoirement sous clé et il en possède seul l'accès. En aucun cas il n'a à informer un employeur de l'état de santé d'un salarié et donc de l'état diabétique éventuel de ce dernier.Doit-je informer mon médecin du travail de mon diabète ? Il est préférable d'informer le médecin du travail de son diabète pour qu'il puisse juger au mieux de l'adéquation du poste de travail avec les capacités du diabétique et éviter des conséquences fâcheuses comme des malaises hypoglycémiques sur le lieu de travail.Cette "information peut se faire par l'intermédiaire d'une lettre du médecin traitant ou du diabétologue remise, avec son accord, par le salarié diabétique lui-même au médecin du travail.Quel est l'intérêt d'informer le médecin du travail?Connaissant bien les caractéristiques du poste de travail et de l'entreprise {possibilités d'aménagement de poste, d'horaires, de mutation, etc...) et étant informé au mieux sur le diabète du salarié, le médecin du travail pourra ainsi prendre sa décision d'aptitude de façon rigoureuse, après concertation avec le diabétique et son équipe soignante. Dans le contexte économique actuel où les possibilités de reclassement professionnel sont le plus souvent très réduites, il est logique que le médecin du travail émette un avis d'aptitude au poste de travail, favorable dans la plupart des cas.Des difficultés se posent lorsqu'une aptitude partielle avec réserves ou une inaptitude est prononcée par le médecin du travail. Ce dernier fait alors des propositions de mutation ou de transformation de poste à l'employeur. Celui-ci est tenu de prendre en considération ces propositions et, en cas de refus, de faire connaître les motifs qui s'opposent à ce qu'il y soit donné suite.Que se passe t-il si le médecin du travail juge un diabétique inapte du fait de son état de santé?En dehors des emplois légalement interdits (exemple: chauffeur poids lourds pour les diabétiques insulino-dépendants), une décision d'inaptitude est parfois inévitable pour des postes de travail comme certains postes de sécurité.L'inaptitude ne peut être alors constatée par le médecin qu'après une étude de poste et des conditions de travail dans l'entreprise et deux examens médicaux espacés de deux semaines [/c](sauf dans le cas où le maintien du salarié à son poste entraîne un danger immédiat pour lui même ou des tiers). Différentes situations peuvent alors se présenter:Si l'employeur conteste l'appréciation sur !'état du salarié ou les mesures de reclassement proposées par le médecin du travail, la décision appartient à l'inspection du travail après avis du médecin inspecteur du travail. Si ce dernier se prononce en faveur du médecin du travail, l'employeur est tenu de prendre en considération cet avis. Si aucun accord n'est possible et que l'employeur licencie le salarié, celui-ci peut saisir le tribunal des Prud'hommes s'il estime ce licenciement abusif. En l'absence de désaccord de l'employeur, si malgré tout aucun aménagement n'est possible au sein de l'entreprise, le licenciement pour inaptitude au poste de travail devient inévitable. Des indemnités de licenciement seront payées au salarié. Si un reclassement professionnel est possible au sein de l'entreprise, l'employeur peut parfois proposer un poste moins qualifié avec une baisse de salaire. Si ce reclassement est refusé par le salarié, il y aura rupture de contrat de travail de son fait.Je suis en arrêt de maladie pour plusieurs semaines à cause d'un diabète insulino-dépendant. Travaillant habituellement en 3 x 8, je crains de ne pouvoir reprendre mon travail comme avant. Que me conseillez-vous?Vous avez la possibilité légale, par l'intermédiaire de votre médecin traitant ou du médecin-conseil de la Sécurité Sociale, de demander une visite de pré-reprise du travail auprès de votre médecin du travail. Celle-ci ne doit pas être confondue avec la visite légale de reprise du travail obligatoire après un arrêt de maladie de plus de 21 jours. A la différence de cette dernière, la visite de pré-reprise peut être effectuée bien avant la reprise du travail.Cela laisse donc le temps au médecin du travail informé de votre diabète de préparer les aménagements d'horaires ou de poste éventuels de façon à éviter tout problème lors devotre reprise du travail.Il est très important de connaître cette possibilité de visite de préreprise car, encore trop souvent,les médecins du travail ne sont avertis des problèmes de santé d'un salarié qu'au moment de sa reprise du travail et n'ont pas le temps nécessaire pour négocier auprès des employeurs puis effectuer les aménagements de poste nécessaires.Quels métiers sont légalement interdits aux diabétiques?Un certain nombre de formations et de métiers sont légalement inaccessibles aux diabétiques:toutes les écoles militaires et les métiers de l'arméeles emplois interdits aux individus de sexe masculin n'ayant pas effectué leur service national : ingénieur des eaux et forêts, du génie rural, officier des haras, préposé ou agent breveté des douanes, agent de la Sûreté Nationaleemplois interdits par les exigences de tâches définies par des réglementations particulières: ingénieur ou adjoint technique à la Direction des Minesingénieur ou adjoint technique aux Ponts et Chausséescontrôleur ou inspecteur de la Sécurité Socialeingénieur ou agent technique géographeemplois nécessitant une aptitude outre-meremplois correspondant à des postes de sécurité ou nécessitant un service actif de jour et de nuit: service de lutte contre l'incendiesurveillance dans les établissements pénitentiairesaviation civile ou commercialeaiguilleurmarine marchandemétiers nécessitant un permis de conduire du groupe Il : conducteurs de poids lourds, véhicules de transport en commun, véhicules de ramassage scolaire, taxi, ambulanceLorsqu'une personne effectuant une des professions énoncées ci-dessus devient diabétique au cours de sa vie professionnelle, que se passe t-il ?D'une façon générale, la survenue d'un diabète au cours de la vie professionnelle est moins problématique que la présence d'un diabète avant l'embauche. Les aménagements du poste ou des horaires de travail, le maintien dans certaines professions sont souvent possibles. Pour certains des métiers «interdits» aux diabétiques, le maintien au poste est possible lorsque le diabète survient en cours de carrière.Les militaires peuvent conserver leurs fonctions ou être reclassés dans les services administratifs.Les marins diabétiques insulino-dépendants sont déclarés inaptes définitivement à la navigation mais peuvent bénéficier d'un reclassement à terre. Pour les marins diabétiques non-insulino-dépendants bien équilibrés et sans complication, la décision est fonction du type de navigation pratiqué et des fonctions exercées à bord.Certains postes peuvent être conservés avec des aménagements (surveillant d'établissement pénitentiaire, etc...).La poursuite d'un métier relevant des permis du groupe Il est incompatible avec un diabète insulino-dépendant (permis non renouvelé par la Préfecture, inaptitude déclarée par le médecin du travail). Le diabétique doit donc envisager une reconversion professionnelle.

LA MERE, L'ENFANT ET LE SOIGNANT

Grâce aux progrés de la médecine, des enfants atteints de maladies autrefois mortelles peuvent aujourd'hui espérer mener une vie normale.[c=#ffee00] Mais on n'imagine pas toujours ce qu'ont à assumer les familles et les jeunes patients. C'est la mère qui est en première ligne.Chaque fois qu'un enfant est gravement malade, les familles sont conduites à s'impliquer dans les soins et accumulent un savoir parfois très «pointu».[/c] Elles ne peuvent donc imaginer que, dès le seuil de l'hôpital franchi, leur rôle va s'arrêter. Il ne faut pas nier l'aide concrète qu'apporte la mère quand elle prend en charge certaines prescriptions, quand elle marque son opposition à certaines situations. Vigilante comme une louve, elle pointe les «aberrations», relève les incohérences de la prise en charge de la douleur ...Il n'est pas facile d'assumer tous les rôles, car alors ce qui est dénié à la mère, c'est son besoin d'être elle-même soutenue et prise en charge. Dès le premier contact avec le service hospitalier, on ressent un manque. Ce «je ne sais quoi», comment le définir ? Une aide concrète, une information pratique, une réassurance ; mais aussi des paroles d'accueil et un rapport humain qui contiendrait tous ces ressentis qui se bousculent. C'est tout à la fois un lieu pour «poser ses valises», et la définition d'une «place» où le parent pourrait exercer ses compétences.[/c]Cela touche aux conditions concrètes de l'hospitalisation, il faudrait qu'il se trouve toujours quelqu'un pour prendre sur son temps et vous ouvrir son espace, qui interroge la mère sur ce qu'elle ressent. Par exemple la diététicienne qui offrirait une tasse de café sur un coin de bureau à un moment difficile, et qui deviendrait pour la famille la «nourricière de moral», élue avant tout pour sa qualité humaine et sa disponibilité...[/c]La confiance se donne et se refuse d'un coup, à l'instinct. Dès les premières paroles échangées, tout est dit. Il y a, sans nuance, les bons et les mauvais, et c'est peut-être inévitable. La violence des affects est à la mesure de l'enjeu vital et chacun se sort comme il peut de cet exercice de communication à chaud. Il « faut faire avec » les mots techniques, les abréviations caractéristiques de l'argot hospitalier : langage fonctionnel et efficace, en prise directe sur le réel, mais sans affect.Quand y a-t-il place pour un échange entre l'enfant et un soignant qui ne serait pas un soin au sens habituel, mais que l'on pourrait qualifier de soin relationnel ? Quel temps et quel espace pour le jeu, la chanson, le conte, l'imaginaire ? Est-il si difficile de comprendre que l'enfant a besoin d'élaborer psychiquement sa situation et que le jeu de la piqûre sur la poupée est thérapeutique ? On s'émerveille souvent sur la capacité des enfants à résister aux épreuves, ce qu'on appelle parfois leur résilience. D'où vient cette force ? Plus que dans la vie ordinaire on perçoit dans la maladie, que l'enfant est une personne capable de se représenter avec les moyens de son âge une situation qui le concerne, d'exprimer des opinions, de consentir ou de refuser, d'assumer ou d'appeler à l'aide, de réclamer le respect dû à sa personne et de discerner dans l'attitude d'un soignant quand ce respect lui est refusé.Au total pourquoi est-il intéressant et utile de faire connaître ces expériences sous l'angle de ce que vivent les patients et leurs proches ? Parce qu'elles nous montrent que le «modèle biomédical», s'il rend compte de la rationalité des soins, ne permet pas de saisir toutes les dimensions de l'expérience vécue par l'enfant et sa famille. Dès lors, une grande part de cette expérience ne peut pas être partagée dans le cadre de l'hôpital. C'est probablement ce qui pousse certains à la rapporter. Par la fonction de porte-parole qu'ils assument, ils nous sont précieux.Dr Didier C.