23/11/2007

DIADIET des patients diabétiques à l'assaut du royaume des dunes

L'association, DIADIET (diabète et diététique), créée par le Dr Said BEKKA, endocrinologue-diabétologue à Chartres, accompagne chaque jour des personnes diabétiques sur des projets sportifs (encadrés par des médecins et infirmières) pour montrer aux personnes diabétiques que le sport n'est pas incompatible avec leur pathologie.Ensemble, ils ont déjà fait un couru le Marathon de New-Yorkfait un raid au pôle Nord (80 km de randonnée sur la banquise par –38°)gravi le Kilimandjarofait la traversée de la Manche à la nage (13° sans combinaison)participé à une étape du Tour de France (150 km, 3 cols dont le Col du Ventoux !)pédalé sur la Muraille de Chine (220 km en 5 jours)...Cette année ils ont participé au Marathon des Sables, la course la plus difficile au monde ! Qu'est ce que le marathon des sables ?2000 participants. Sept jours de course, six étapes à franchir, 250 kilomètres à traverser en autosuffisance alimentaire c'est-à-dire courir avec un sac de plus de douze kilos, ce qui n'est évidemment pas donné à tout le monde et pour ajouter au reste, les températures parfois extrêmes qui peuvent atteindre jusqu'à 49°C. Il est évident que la préparation est essentielle, patients et soignants de l'association DIADIET se sont entraînés tant individuellement que collectivement pendant de longs mois pour ce qui fut un incroyable effort de volonté. Soins des pieds, contrôle glycémique, alimentation... autant de défis à relever sur le terrain.http://www.marathondessables.com/fr/html/saharanews/saharanews_83fr.« L'impossible existe seulement jusqu'à ce que l'on trouve une manière de le rendre possible ».L'aventure est une notion qui se décline à l'infini. C'est d'abord un état d'esprit qui prend naissance dans les rêves les plus enfouis. Mais ces rêves, les nouveaux aventuriers mêmes diabétiques, eux, ils les réalisent... ou du moins ils les tentent.

CONSEILS pour aider l’entourage (le conjoint, la fratrie, les grands-parents) à gérer son propre stress :

Parler de ses émotions, de ses peurs mais aussi savoir écouterNe pas tenter de rassurer l'autre , rassurer ajoute encore à son inquiétude ! Il faut écouter.Reformuler c'est à dire reprendre les émotions de l'autre : « tu as du avoir peur » « comme tu as du être inquiète »Interroger pour amener l'autre à se confierEt enfin confirmer : « je te comprends » « tu as raison »- Leur donner la possibilité de dire leur colère sans pour autant nourrir leur colère (l'accumulation d'émotions même de faible intensité est mauvaise)- Savoir positiver : Il faut s'efforcer d'établir un bilan équilibré en repérant non seulement les points négatifs mais aussi les points positifs. Cette tournure d'esprit s'applique à soi en priorité mais doit aussi profiter aux autres, reconnaître leurs efforts, s'attacher à leurs progrès, savoir les complimenter... -Il faut s'efforcer de relativiser la maladie :N'oublions pas les familles qui doivent affronter des maladies plus graves ou plus difficiles à gérer que le diabète. -Donner des consignes précises (sur le traitement, sur ce qu'il convient de faire en cas d'hypo sévère ou d'hyper...)Il faut vivre et s'épanouir pour rester performant dans notre rôle de parents (de frère, de sœur ou de grand-parent...). Trouver la méthode la mieux adapté à sa personnalité pour lutter contre le stress : yoga, relaxation, méditation, natation, massages, sophrologie, psychothérapie...[/g[/size]]

LES SOLUTIONS POUR LUTTER CONTRE LE STRESS

Y-a-t-il une solution ?Il est préférable de s'adapter à la situation le plus vite possible (dans la mesure du possible !) afin d'éviter de sombrer dans la phase d'épuisement. Il faut admettre la maladie, sa propre colère, et celle de la famille face à l'injustice de la maladie « pourquoi nous ? »En cas de rechute (suite à une visite à l'hôpital, à l'arrivée de l'adolescence etc...) il est conseillé de se replonger dans la lecture de la documentation sur le diabète afin de tenter de maîtriser la source du problème.A défaut de s'en débarrasser et pour éviter de sombrer dans le "stress pathologique" il faut apprendre à gérer son "stress". Car si l'on considère que le contexte « stresseur » est non aménageable, la solution passe par sa propre maîtrise des situations stressantes.Pour cela il faut : - dire ce que l'on ressent (par exemple lors d'un contrôle à l'hôpital si l'on se sent juger voir culpabiliser... lors de l'établissement du PAI si l'on est impressionner par le nombre de personnes présentes « je fais de mon mieux » « c'est difficile »« « je suis impressionnée, il y a beaucoup de monde à cette réunion »Si l'on essaie de cacher ses émotions il s'en suit une dissonance émotionnelle entre ce que l'on ressent et ce que l'on montre.- dire sa colère :L'accumulation d'émotions même de faible intensité est mauvaise pour l'organisme. Il faut les évacuer.Pour purger l'émotion vous pouvez écrire sur une feuille de papier chaque jour entre 15 et 30 mn par jour, tous les jours, toujours la même durée (faire sonner un réveil)... Arrêter quand l'alarme sonne même si vous avez encore beaucoup de choses à « dire ». Vous l'écrirez le lendemain. Vous apprendrez ainsi à maîtriser vos émotions au lieu d'être envahi par elles.NE PAS RELIRE, déchirer ou enfermer ce que vous avez écrit dans une enveloppe.- S'entraîner au contrôle de ses émotions :Au cours de la journée repousser les idées noires au moment où l'on va se mettre à écrire pour apprendre à maîtriser ses émotions. « J'y penserai plus tard ».Apprendre à maîtriser son anxiété et sa colère permet d'aborder les problèmes avec le maximum de lucidité, de mobiliser toute son énergie au traitement de la situation et ainsi de la dominer.Il faut interdire à la maladie de prendre notre vie, lui accorder des « créneaux » que l'on choisis.- Se donner le droit à l'erreur et savoir réparer :Il arrive à chacun de nous de commettre une erreur (se tromper de dose, ou d'insuline... oublier une injection ou le lecteur de glycémie lorsqu'on s'absente de la maison...). Nul n'est infaillible. Il faut savoir se pardonner ses erreurs, ses oublis.Puis réparer : re-sucrer si l'enfant est en hypo, ajuster la dose d'insuline s'il est en hyper... sans dramatiser l'incident.

LE STRESS

Le stress est un processus d'adaptation à une « agression »qui entraîne un processus physiologique qui permet d'affronter des situations particulières et inconnues. C'est donc un processus POSITIF qui permet de trouver une solution, pour prendre les décisions appropriées.Il passe par trois stades : l'alerte, l'adaptation et enfin l'apprentissage mais si le stress dure trop longtemps, si on ne trouve pas de réponse adapté au problème alors de physiologique le stress devient pathologique.-L'alerte :Lors de l'annonce du diabète par exemple, mais aussi lors des premières hypoglycémies (quand on ne reconnaît pas les symptômes qu'on nous a annoncé à l'hôpital par exemples) le stress entraîne un stimulus (comme la douleur lorsque l'on se brûle) au système émotionnel (système de survie) qui entraîne une réaction physiologique : l'anxiété (qui provoque des réactions pour « faire face »)La résistance :mobilisation de toutes nos ressources (endorphines)Il faut s'adapter rapidement à cette nouvelle situation, apprendre à faire les injections, comprendre le fonctionnement de la maladie... On a pas le choix, il faut faire face.- L'épuisement :Si l'adaptation est trop longue, la dépense d'énergie est trop importante et nous ressentons alors un sentiments d'épuisement (fatigue, colère, dépression...) qui entraîne une sorte de paralysie. On ne peut plus réagir, on préfère l'évitement, la fuite.Autres symptômes : migraines, mal au dos, insomnie, douleurs d'estomac, rythme respiratoire accéléré, contractions musculaires, courbatures au niveau du cou, crampesC'est un cercle vicieux car le repli sur soi, la morosité, l'irritabilité sont autant de ferments à la dégradation relationnelle qui ensemencent en retour le stress...La tentative de résolution des difficultés et du mal-être liés au stress par l'adoption de comportements addictifs (tabagisme, alcoolisme, boulimie, hyperactivité...) est une mauvaise solution car à moyen terme, les conséquences physiques de ces attitudes ne peuvent que générer à leur tour de l'inquiétude (risques de cancer, infarctus,...).

RANDONNEE ET DIABETE

http://randonnee.diabete.free.frhttp://membres.lycos.fr/diabetemontagne/Pourquoi ? - RASSURER ceux qui commencent ou recommencent la pratique de la randonnée - ECHANGER autrement avec lemilieu médical - ASSOCIER l'entourage - PARTAGER ses expériences entre diabétiques et amis - FAVORISER les échanges culturels - "DEDRAMATISER" la pratique d'une activité sportiveN'oubliez pas d'emporter: - des bonnes chaussures - des vetements chauds et légers - des vêtements de pluieLe mot du diabétologue- Avant de partir, baissez votre dose d'insuline- N'oubliez pas dans votre sac à dos : les collations en glucide (à prendre régulièrement), un resucrage adapté à chacun (sucre, jus de fruit, boisson sucrée, etc...)Un pique nique qui comporte suffisamment de glucides, de l'eau pour s'hydrater, votre lecteur de glycémie (protégé des intempéries) pour vous contrôler régulièrement, vos insulines, du glucagen.

PLONGEE SOUS MARINE

Une envie d'aller plonger au bout du monde ?...Vous vous dites non je ne peux pas...je suis diabetique.Et bien c'est faux,vous pouvez maintenant faire de la plongée sous marine,il est vrai que cela nous était interdit avant mais il y a eu un retour en arriere grace à un diabetologue, le professeur LORMEAU, qui travaille à l'hopital Jean Verdier à Bondy.Bien sûr il y a tout un protocol à respecter mais c'est possible.C'est beau quand même pour tout les adeptes!Voila un petit liens qui explique tout cela tres bien : http://www.diabeteplongee.com/

TIERS TEMPS AUX EXAMEN

Source :http://diabetique.skyblog.com/Là ya no problème,c'est pas parce qu'on est diabétique qu'on peut pas faire la fête!!!! C'est sûr il y a un peu plus de contraintes mais c'est gérable. Surtout si vous avez des amis qui connaîssent bien le problème et qui vous soutiennent. Donc à vous les sorties!!Pour les sorties en boite,il faut prévoir que vous allez bouger, et donc anticiper en baissant considérablement les doses. Si vous avez une lente du style lantus,et que vous faites les doses le soir, décalez au maximum votre injection, si vous avez une pompe baisser le DB de 50°/Si c'est chez des potes ou chez vous c'est encore plus simple, vous adaptez vos doses en fonction de ce que vous mangez et de ce que vous faites = faut voir si c'est une soirée dvd ou une soirée danse toute la nuit (faites un dextro dans la nuit, en fonction de votre taux, vous improvisez : si vous êtes un peu bas vous mangez une cochonnerie comme il y en a plein lors de ces soirées et si vous êtes trop haut vous vous éclatez sur la piste de danse et votre taux de sucre va dégringoler !) Si vous avez une insuline de style lantus, décalez un peu votre injection (sans y penser toute la soirée,vous êtes là pour vous éclatez pas pour pensez à votre santé!!!Laissez vos remarques,conseils,questions et suggestions Qui dit été, dit fiesta et donc alcool... si vous souhaitez boire un peu d'alcool (attention l'abus d'alcool est dangereux pour la santé!!!) sachez que votre equilibre glycemique va en prendre un coup...Il est tout d'abord utile de rappeler que la consommation de boissons alcoolisées en dehors des repas favorise les hypoglycémies et les rend plus sévères (l'alcool empêche le foie de fabriquer du sucre en réponse à l'hypoglycémie). Par contre, la consommation d'un peu d'alcool dans le cadre d'un repas ne modifie pas la glycémie postprandiale.Pourquoi l'alcool favorise l'hypo?Votre foie emmagasine des sucres sous forme de glycogène. Normalement, lorsque la glycémie descend trop, le foie intervient et convertit le glycogène en glucose et libère ce dernier dans le sang. Cependant, parce que l'alcool est une toxine, le foie veut l'éliminer du sang rapidement. Il lui donne la priorité de transformation. Le glucose habituellement libéré est donc « emprisonné » dans le foie. Cela peut alors affecter le contrôle de la glycémie.Sachez qu'un autre risque de la consommation d'alcool peut être une hypoglycémie retardée. Par exemple, si vous ne mangez pas assez pendant que vous buvez, l'hypoglycémie peut se déclencher jusqu'à 36 heures plus tard...Mais lors d'une fête on fait comment? Et bien,tout simplement il faut eviter d'être à jeun, manger n'importe quoi, même si c'est sucré (vous prevoirez cet aliment sucré dans votre dose d'insuline) et puis faites une dextro, ainsi vous pourrez voir comment evolue votre glycemie : si elle est en chute libre faites vous plaisir manger ou buvez un truc bien sucré mais non alcoolisé pour eviter les degats, s vous êtes trop haut, as de soucis un petit tour sur le dance floor devrait tout arranger.Pour certains l'alcool provoque une hyper pourquoi et comment faire?L'hyper peut avoir plusieurs raisons: Soit vous avez fait une hypo que vous n'avez pas ressentit avec l'euphorie provoquée par l'alcool.Soit,vous n'avez pas fait une dose assez importante pour gerer le sucre que vous avez ingeré.En effet, lors de ces fêtes on mange beaucoup de cochonneries, et puis n'oubliez pas que certaines boissons alcoolisées sont très sucré (style cocktail...).Soit, vous faites partie des personnes pour qui une quantité même faible de boissons alcoolisées peut conduire à élever certaines graisses normalement présentes dans le sang (triglycérides).Il faut vous contrôler plus souvent (sans faire que ca, profitez quand même de votre soirée!!). Si vous ne decelez pas d'hypos, mais que vous êtes en hyper, il faut augmenter un peu les doses d'insuline (pas trop quand même pour ne pas vous retrouver en hypo non plus!!).Et si rien ne marche, il ne reste plus qu'à vous limiter un peu, tout en vous faisant plaisir quand même!!!Quelques conseils utiles de "diabete quebec":• Boire lentement; • Faire des glycémies plus souvent. Ne pas oublier celle du coucher; • Prendre une collation supplémentaire au coucher, au besoin; • Éviter l'alcool avant, pendant et après une activité physique; Dernier conseil et non des moindres,ne faites pas d'abus d'alcool,cela vaut pour les diabetiques et les non diabetiques,mais en etant diabetique il faut encore faire plus attention.Car on ne le repetera jamais assez :"l'abus d'alcool est dangereux pour la santé